Réunion ministre de la Santé – syndicats autonomes: Saihi s’engage à trouver des solutions aux «lacunes» soulevées

Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, poursuit ses réunions avec les représentants des syndicats autonomes du secteur, et ce, «dans le cadre des rencontres consultatives avec les partenaires sociaux, en vue d’améliorer les conditions socioprofessionnelles des personnels de la santé à travers le dialogue». Par Fatima Arab Le ministre a réitéré son «engagement à […]

Fév 25, 2025 - 20:06
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Réunion ministre de la Santé – syndicats autonomes: Saihi s’engage à trouver des  solutions aux «lacunes» soulevées

Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, poursuit ses réunions avec les représentants des syndicats autonomes du secteur, et ce, «dans le cadre des rencontres consultatives avec les partenaires sociaux, en vue d’améliorer les conditions socioprofessionnelles des personnels de la santé à travers le dialogue».

Par Fatima Arab

Le ministre a réitéré son «engagement à suivre ce dossier et à fournir toutes les facilités pour répondre aux préoccupations qui peuvent être prises en charge au niveau du secteur». Avant-hier, c’est une délégation du Syndicat national autonome des sages-femmes algériennes de santé publique (SNASFASP) qui a été reçue par M. Saihi, indique un communiqué émanant de ce département. La réunion, qui s’est déroulée au siège du ministère, s’inscrit «dans le cadre d’une série de réunions du ministre avec les représentants des différents syndicats du secteur». Pour le ministère de la Santé, «cette rencontre a été l’occasion de présenter les différentes observations et préoccupations du syndicat à propos du statut particulier les concernant (sages- femmes)». M. Saihi a été saisi sur des questions liées à «l’’expérience professionnelle  non comptabilisée dans la promotion au poste supérieur ou dans le grade et les conditions de nomination aux postes supérieurs, ainsi que sur la valorisation de la formation continue», indique la même source. Les moyens de garantir la protection juridique des activités des sages-femmes, la valorisation du parcours professionnel, la nécessité de rectifier le classement à la catégorie 12 au lieu de la catégorie 11, ainsi que la nécessité de remédier aux lacunes observées dans le grade de sage-femme principale, ont également été à l’ordre du jour de cette réunion. Le ministre de la Santé a assuré que toutes ces observations «seront prises en compte et examinées par la commission mise en place à cet effet, afin qu’elles soient soumises aux autorités compétentes pour les prendre en charge». Le ministre s’est déjà entretenu avec les représentants d’autres formations syndicales de ce secteur. Le même engagement a été exprimé lors de sa dernière réunion avec les membres du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) le 4 février dernier, et le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) le 30 janvier. S’exprimant sur les revendicatons des spécialistes, le ministre a souligné «l’importance du dialogue pour trouver des solutions aux imperfections relevées par le syndicat dans le nouveau statut particulier, en tenant compte de toutes les propositions. Il s’agit là d’une priorité pour l’administration centrale qui est soucieuse de réunir les conditions à même de permettre à tous les personnels de la santé d’exercer dans la sérénité». Il convient de rappeler que le ministère de la Santé a abrité des réunions avec le Syndicat algérien des paramédicaux, le Syndicat des corps communs, des psychologues, des anesthésistes et des biologistes. Ces syndicats ont saisi M. Salhi sur le nouveau système d’indemnisation, le cheminement de carrière ainsi que les procédures liées à l’intégration dans les rangs. «L’injustice à l’encontre des titulaires de brevets appliqués» était également parmi les points abordés. «Toutes vos propositions seront soulevées et présentées aux autorités compétentes», a promis le ministre. Lors de ces réunions, le ministre a réitéré la volonté ainsi que la disponibilité de son département à trouver des solutions aux «lacunes et déséquilibres» que connaît le statut des travailleurs de la santé, et ce, «dans le but d’améliorer les conditions et la situation de tous les professionnels de la santé».
F. A.