Kheireddine Aoudjane, président de la FASACK : « Nous comptons mettre en place plusieurs pôles de développement »

Le nouveau président de la Fédération algérienne des sociétés d’aviron et de canoë-kayak, Kheireddine Aoudjane, s’est exprimé sur les grands axes du projet qu’il compte mettre en place au niveau de la Fédération. Ayant dirigé le directoire de février 2024 à décembre de la même année, Kheireddine Aoudjane a su gagner la confiance des membres de l’assemblée générale pour les quatre prochaines années.

Vous avez été élu récemment à la tête de la FASACK. Un premier mot ?
Je tiens tout d’abord à remercier l’ensemble des membres de l’assemblée générale de m’avoir fait confiance. Ce qui m’a le plus satisfait, c’est que les élections se sont déroulées dans de bonnes conditions. Chacun a exprimé sa voix et a voté pour le candidat de son choix. C’est important d’avoir organisé des élections dans la transparence et dans le calme surtout, car nous avons plus besoin de sérénité pour une meilleure communication avec les acteurs de la discipline.

Lors de votre premier discours, vous avez appelé tout le monde à se rassembler autour de cette discipline. Avez-vous senti le besoin de le faire ?
C’est vrai. J’ai appelé tous les membres de l’assemblée générale, mais aussi les entraîneurs, techniciens et athlètes à se mobiliser pour l’intérêt de la discipline. Je vais même vous dire plus que cela : j’appelle même ceux qui n’ont pas voté pour moi à venir s’asseoir autour d’une table pour penser à l’intérêt de l’aviron et du canoë-kayak algériens. Je suis un enfant de la discipline et je ne cherche que l’intérêt de ma discipline.

Quels sont les grands axes de votre programme ?
Nous avons beaucoup de points à aborder, mais l’urgence est de mettre en place des pôles de formation dans les différentes wilayas qui dominent la discipline. Je peux vous citer, à titre d’exemple, Oran, Alger et Annaba. Il y a d’autres wilayas également qui sont en train de faire du bon travail et nous devons les aider. Sauf que nous rencontrons quelques problèmes.

Pouvez-vous être plus explicite ?
Je fais allusion au matériel. Vous savez, un bateau de qualité dépasse les 15 000 euros. C’est comme pour le cyclisme. Pour espérer réaliser une bonne course, il faut acheter le meilleur vélo sur le marché. Cela coûte extrêmement cher. Nous espérons avoir l’aide qu’il faut pour percer davantage dans la discipline.

Êtes-vous satisfait du dernier résultat enregistré lors du Championnat arabe ?
Très satisfait même. Nous avons réalisé une performance historique en remportant le Championnat arabe. Vous savez, il y a une grande concurrence avec nos adversaires dans le monde arabe, notamment les Égyptiens, puisqu’il y a une grande rivalité sportive avec eux. Mais le plus important est d’avoir pu réaliser une excellente moisson au Championnat arabe d’aviron, ce qui nous a permis de terminer à la première place.

Qu’en est-il des plans d’eau ?
Nous sommes en train d’utiliser beaucoup plus le barrage de Douera ainsi que celui de Beni Haroune, qui se trouve à Mila. Mais nous avons également des ambitions d’utiliser d’autres plans d’eau. Il faut savoir aussi que nous comptons faire développer l’aviron de plage. C’est une discipline qui peut également apporter pas mal de médailles pour le pays. Nous avons d’ailleurs organisé récemment un collège technique pour aborder pas mal de points pour faire développer la discipline. C’est la raison pour laquelle j’estime que chacun doit apporter sa contribution, car le président seul ne peut pas faire grand-chose. C’est tout le monde qui doit s’impliquer et travailler surtout, car seul le travail paie au final.

Vous avez reçu la visite de deux personnalités sportives lors de la seconde journée du Championnat d’Algérie indoor à la salle de Douera. Un commentaire ?
Absolument. Nous avons eu l’honneur d’avoir la visite du président du Comité olympique et ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, Hammad, ainsi que le président de la Fédération algérienne de cyclisme, Barbari. Je les remercie de leur présence. Ça nous a honorés. Ça a motivé également les athlètes participants. Merci à eux, encore une fois, d’avoir répondu présent à notre invitation.

Propos recueillis par A. A.