Rumeur sur la pénurie d’anticancéreux : Démentis de la PCH et du SNAPO

Les anticancéreux sont disponibles, avec la garantie de l’accès au traitement pour chaque patient, en temps voulu et sans interruption. C’est ce qu’a indiqué la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) dans un communiqué publié, jeudi, par le ministère de la Santé. Les réseaux sociaux bruissent depuis quelques jours de rumeurs alarmantes sur une supposée rupture […] The post Rumeur sur la pénurie d’anticancéreux : Démentis de la PCH et du SNAPO appeared first on Le Jeune Indépendant.

Août 15, 2025 - 18:30
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Rumeur sur la pénurie d’anticancéreux :  Démentis de la PCH et du SNAPO

Les anticancéreux sont disponibles, avec la garantie de l’accès au traitement pour chaque patient, en temps voulu et sans interruption. C’est ce qu’a indiqué la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) dans un communiqué publié, jeudi, par le ministère de la Santé.

Les réseaux sociaux bruissent depuis quelques jours de rumeurs alarmantes sur une supposée rupture d’approvisionnement en médicaments anticancéreux dans les hôpitaux. Une information largement partagée, mais que la PCH dément avec force.

L’institution publique se veut catégorique en affirmant qu’« aucun cas de pénurie n’a été enregistré ». Au contraire, elle a précisé que le taux de disponibilité de ces traitements vitaux dépasse actuellement 93% à l’échelle nationale.

La PCH a également souligné son engagement à fournir, « en temps voulu et sans interruption », les médicaments nécessaires à tous les patients suivis dans les structures hospitalières. Pour garantir cette mission, elle s’appuie sur un dispositif numérique inédit, en l’occurrence une plateforme électronique reliée directement aux hôpitaux. Ce système permet de connaître, en temps réel, les niveaux de stock, d’anticiper les besoins et de coordonner l’approvisionnement avec les différents acteurs de la chaîne logistique. Elle a expliqué : « Cette organisation nous permet de répondre rapidement à toute variation de la demande, de sorte qu’aucun patient ne soit privé de son traitement. »

Pour illustrer la priorité accordée à cette question, l’institution a mis en avant « un budget historique record de 84 milliards de dinars » consacré à l’acquisition de médicaments en 2025, soit le plus important de son histoire. Une part substantielle de cette enveloppe est destinée aux anticancéreux, mais le financement couvre également les autres besoins médicaux des hôpitaux publics.

Conformément aux directives du ministère de la Santé et dans le cadre du Plan d’action pour le malade (PAM), ce budget permet de « financer des médicaments innovants et d’offrir aux patients des protocoles thérapeutiques internationaux de pointe » afin d’aligner la prise en charge médicale sur les standards mondiaux.

L’institution a reconnu toutefois qu’aucun système n’est à l’abri de difficultés ponctuelles, relevant que certains médicaments, fabriqués localement ou importés, peuvent connaître des tensions d’approvisionnement au cours de l’année.

Mais, là encore, la PCH affirme avoir mis en place un protocole strict pour y faire face à travers un suivi renforcé, la réorientation des stocks et le recours à des substituts thérapeutiques validés par les autorités sanitaires.

Elle a précisé : « Quelle que soit leur nature, nous mettons tout en œuvre pour que ces substituts soient disponibles et répondent aux besoins des hôpitaux ». Et de souligner qu’elle « veille à s’acquitter de son rôle conformément aux lois et règlements en vigueur ».

De son côté, le Syndicat national des pharmaciens d’officine (SNAPO) a tenu à rectifier une confusion. Contrairement à ce qui a pu circuler, le syndicat assure « n’avoir jamais tenu de propos » sur une prétendue rupture des médicaments hospitaliers.

Dans un communiqué distinct, le SNAPO a déclaré que « ces propos ne sont en aucun cas les nôtres et ne sauraient nous être attribués ». Le syndicat a précisé que toute information officielle émanant de son instance est publiée exclusivement sur ses canaux de communication reconnus.

Au-delà du démenti, la PCH et le SNAPO ont appelé les citoyens à faire preuve de discernement et ne pas relayer des informations non vérifiées. Dans un contexte où la prise en charge des maladies chroniques, et particulièrement des cancers, mobilise d’importants moyens humains et financiers, les autorités rappellent que la diffusion de fausses informations peut semer l’inquiétude et nuire à la confiance entre patients et institutions de santé.

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