Sommet national sur la jeunesse et la participation politique: Abdelmadjid Tebboune mise sur une jeunesse économiquement autonome
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé hier que la promotion de la participation politique des jeunes «ne saurait se faire sans leur autonomisation économique». Dans une allocution adressée aux participants au Sommet national sur la jeunesse et la participation politique, lue par le premier ministre Nadir Larbaoui, le Président Tebboune a appelé à […]

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé hier que la promotion de la participation politique des jeunes «ne saurait se faire sans leur autonomisation économique». Dans une allocution adressée aux participants au Sommet national sur la jeunesse et la participation politique, lue par le premier ministre Nadir Larbaoui, le Président Tebboune a appelé à instaurer un nouveau modèle de pratique politique fondé sur l’intégrité dans l’action, la rigueur dans la gestion, l’esprit d’initiative et le travail de terrain, estimant que «l’engagement des jeunes aujourd’hui dans l’action politique était un gage essentiel pour construire un avenir prospère pour notre Nation et gagner la bataille du progrès, de la démocratie et de la justice sociale». Le Centre international des conférences Abdelatif-Rahal (CIC) à Alger a abrité, hier l’ouverture officielle du Sommet national sur la jeunesse et la participation politique, placé sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et présidé par le Premier ministre, Nadir Larbaoui.
Organisé par le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), ce sommet d’envergure intervient au lendemain de la célébration du 63e anniversaire de l’indépendance, et réunit plus de 3 000 jeunes Algériens impliqués dans la vie politique, issus des 58 wilayas et de la diaspora. M. Tebboune a souligné que les acquis réalisés jusqu’à présent incitaient à redoubler d’efforts pour consacrer cette transformation qualitative dans la relation des jeunes avec les institutions de l’Etat, notamment les Assemblées élues, et ce, en misant sur la formation politique, «considérée comme une condition sine qua non pour préparer une génération apte à assumer la responsabilité, et qui doit s’étendre à travers tous les cycles d’enseignement, ainsi qu’au sein des différentes institutions et formations politiques». Il a souligné «la détermination de l’Etat à accompagner sa jeunesse par la formation, l’encadrement et la mise à disposition d’espaces d’expression et d’initiative», insistant «sur l’importance de finaliser et de mettre en œuvre le Plan national jeunesse selon une approche globale permettant de prendre en charge ces préoccupations».
Le Président Tebboune a invité tous les jeunes intéressés par la chose publique «à sortir du doute en s’engageant pleinement dans l’action de proximité, seul moyen permettant de surmonter les contraintes que pourraient imposer certaines pratiques révolues ou traditions surannées, pour devenir des acteurs actifs du processus démocratique dont l’Algérie a fait le choix en toute liberté et souveraineté et assurer une participation influente dans l’élaboration des politiques publiques».
Le président de la République a mis l’accent, tout particulièrement, sur l’importance d’adopter des moyens innovants de communication ouverte avec les différentes institutions, des moyens affranchis de toute bureaucratie, compte tenu de la capacité des plateformes ouvertes à raccourcir les distances, à imposer la transparence et à renforcer l’impact de la voix des jeunes hésitants, expliquant que gagner le pari de la confiance est le premier seuil à franchir pour garantir une participation politique efficace des jeunes, qui contribuera à améliorer les autres indicateurs liés à la participation des jeunes à la prise de décision. Le sommet, qui se poursuivra durant deux jours, prévoit des ateliers thématiques et des tables rondes interactives, visant à formuler des recommandations concrètes sur les mécanismes d’intégration des jeunes dans les institutions élues, les partis politiques et les structures de gouvernance.
Fatima Arab