AAPI envoie un signal fort à VMS Industrie
Le déplacement du Directeur général de l’Agence Algérienne de Promotion de l’Investissement (AAPI) dans la wilaya de Bouira n’est pas anodin. En inspectant l’extension de projets phares comme VMS INDUSTRIE, Omar Rekkache a envoyé un signal fort : l’ère de l’assemblage simple est révolue, place à un modèle industriel créateur d’un véritable écosystème local. La […]

Le déplacement du Directeur général de l’Agence Algérienne de Promotion de l’Investissement (AAPI) dans la wilaya de Bouira n’est pas anodin. En inspectant l’extension de projets phares comme VMS INDUSTRIE, Omar Rekkache a envoyé un signal fort : l’ère de l’assemblage simple est révolue, place à un modèle industriel créateur d’un véritable écosystème local.
La zone industrielle d’Oued El Berdi, à Bouira, était ce [jour de la visite, ex: mardi] au cœur de l’attention économique nationale. Accompagné du wali, Abdelkrim Laamouri, le Directeur général de l’AAPI, Omar Rekkache, a mené une visite de terrain pour constater de visu l’avancement de plusieurs projets d’investissement structurants.
Cette inspection a mis en lumière l’ambition de transformer Bouira en un pôle de compétitivité majeur, porté par une nouvelle approche de l’investissement productif.
VMS INDUSTRIE : un projet emblématique aux chiffres prometteurs
Au centre de cette visite, l’unité d’assemblage de motocycles de l’entreprise « VMS INDUSTRIE » s’impose comme un cas d’école. Avec un investissement conséquent de 5,5 milliards de dinars, l’usine affiche des ambitions claires : une capacité de production de près de 49 000 unités pour la seule année 2024 et la création de 619 emplois directs, dont 126 sur le site de Bouira.
Ces chiffres, déjà significatifs, ne sont qu’une partie de l’équation. Le projet d’extension en cours témoigne de la confiance des investisseurs et du potentiel de croissance du marché. Mais pour l’AAPI, le succès ne se mesurera pas uniquement en volume de production.
Le taux d’intégration, clé de voûte de la nouvelle stratégie
Le message martelé par Omar Rekkache lors de son inspection est sans équivoque. Il a fermement insisté sur la nécessité « d’accompagner l’extension du projet par une augmentation du taux d’intégration ». Loin d’être un détail technique, cet objectif est au cœur de la nouvelle doctrine économique prônée par les pouvoirs publics.
Il s’agit de passer d’un modèle d’assemblage (CKD/SKD) à une véritable industrie, capable de générer de la valeur ajoutée locale. L’enjeu est de taille : créer un tissu dense de sous-traitance nationale, où des PME algériennes spécialisées dans la plasturgie, la câblerie, la sellerie ou encore les composants métalliques, viendraient alimenter les grandes unités de montage. « L’AAPI s’engage à réunir toutes les conditions pour atteindre cet objectif », a réaffirmé M. Rekkache, promettant un accompagnement sur mesure aux industriels qui s’engageront dans cette voie.