Production pétrolière des pays de l’OPEP+ : L’Algérie augmente son quota de12.000 barils/jour 

L’amélioration de la demande pétrolière en cette saison estivale, même si les prix restent encore bas, 68,30 dollars le baril de Brent, hier sur la place de Londres, convainc les huit pays du cartel OPEP+ à augmenter la production de brut.  Quelque chose comme 548.000 barils/ jour seront injectés quotidiennement sur le marché afin de répondre à une demande croissante, à compter du mois d’août prochain, selon un communiqué du ministère de l’Energie et des Mines. La part qui revient à l’Algérie dans cette nouvelle augmentation est de 12.000 barils/ jours, un ajustement qui viendra renforcer la production actuelle qui est de 920.000 b/j. La décision a été prise à l’issue d’une réunion par visioconférence, avec la participation du ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, M. Mohamed Arkab et de ses homologues d’Arabie saoudite, de la Fédération de Russie, d’Irak, des Emirats arabes unis, du Koweït, du Kazakhstan et du Sultanat d’Oman, pays ayant initié, depuis avril 2023, des réductions volontaires de leurs niveaux de production. La réunion a permis un échange de vues sur les évolutions du marché pétrolier mondial et l’examen de ses perspectives à court terme, en se focalisant sur le suivi du respect des engagements relatifs à la réduction de la production et aux mécanismes de compensation des excédents de la production enregistrée, ajoute le texte du communiqué. Sur la base de prévisions faisant état d’une amélioration de la demande mondiale sur le pétrole durant la saison estivale, les participants ont convenu d’augmenter progressivement la production à partir du mois d’août prochain à hauteur de 548.000 barils/ jour, avec une hausse  de 12.000 barils /jour pour l’Algérie à compter du mois d’août Alors que, la prochaine réunion du cartel est prévue pour le 03 août,  les ministres ont convenu de poursuivre la coordination et la concertation de manière régulière à travers des réunions mensuelles, pour suivre les évolutions du marché, garantir le respect des engagements volontaires, avec une évaluation continue des mécanismes de compensation adoptée. Cet ajustement de la production nationale, même à la marge avec 12.000 barils jour va se traduire par un impact relativement positif sur les revenus de l’Algérie dont, faut-il le rappeler, le pétrole reste le nerf de la guerre. Un pétrole à 60 dollars le baril est le prix de référence sur la base duquel a été élaborée la loi de finances 2025, soit une différence de 8 dollars par rapport au cours actuel, une différence   qui permet toujours de calibrer les recettes budgétaires pour faire face aux turbulences du marché, dans un contexte d’instabilité géopolitique.

H.Khellifi

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