Adopter une approche rigoureuse pour développer la cybersécurité
ALGER- Le Directeur général de la Sûreté nationale, M. Ali Badaoui, a souligné, lundi à Alger, la nécessité d'adopter une approche rigoureuse pour développer la cybersécurité, afin de faire face à cette forme de menace, devenue l'un des principaux défis auxquels les institutions policières sont confrontées. Dans une allocution prononcée à l'ouverture des travaux de la 13e réunion du Comité directeur du Mécanisme de l'Union africaine de coopération policière (AFRIPOL), M. Badaoui a indiqué qu'''il est désormais évident que les menaces cybernétiques représentent l'un des défis majeurs pour les institutions policières, d'où la nécessité pour nous tous d'unir les efforts et de mobiliser toutes les énergies en vue de prévenir et de lutter contre ces menaces, à travers l'adoption d'une approche rigoureuse pour soutenir et développer la cybersécurité". Pour ce faire, a-t-il précisé, il est nécessaire de procéder à la mise en place de "mécanismes efficaces de coopération technique et l'établissement de partenariats avec les centres spécialisés, ce à quoi notre pays attache une grande importance dans tous les fora internationaux". Le DGSN a également fait observer que cette réunion intervenait dans un contexte international et régional particulier, en raison des "graves menaces sécuritaires auxquelles est confrontée notre région africaine, et le monde en général, notamment la prolifération du crime organisé transnational, du terrorisme et de l'extrémisme violent, facilitée par les moyens technologiques et les techniques d'Intelligence artificielle". C'est pourquoi cette rencontre est l'espace idéal pour "réfléchir aux meilleures stratégies et aux moyens les plus efficaces pour faire face aux menaces criminelles, et poursuivre le développement ainsi que le renforcement de la coopération constructive en vue d'assurer la sécurité et la paix pour nos peuples africains", a-t-il ajouté. A cet égard, il a mis l'accent sur la nécessité de prendre des mesures concrètes pour coordonner les efforts, notamment en matière "d'échange d'informations, et de soutien aux dispositifs de sécurité aux frontières, ainsi que l'élaboration de programmes de réforme et de prévention contre l'extrémisme violent". Pour atteindre ces objectifs, il est impératif, selon le DGSN, "d'accorder une plus grande importance au renforcement des capacités et à la qualification de la ressource humaine, pour être en mesure de relever les défis avec efficacité et compétence. Badaoui a conclu en affirmant que cette réunion vient "traduire notre foi inébranlable en les principes de l'unité africaine et notre ferme engagement à atteindre les objectifs stratégiques suprêmes du mécanisme +AFRIPOL+, relevant que son ordre du jour comprend des thématiques très importantes nécessitant une étude et un débat approfondi pour aboutir à des conclusions et à des décisions pratiques à même de contribuer au développement de ce mécanisme et lui permettre de réaliser ses objectifs de manière collective et avec un haut degré de coordination et d'intégration, ainsi que de renforcer les liens de coopération policière au sein de l'Union africaine". Pour sa part, le directeur exécutif d'AFRIPOL, Jalal Chelba, a déclaré que cette réunion "intervient dans un contexte marqué par les nombreux défis et difficultés sécuritaires que connaît le continent africain, d'où la nécessité d'y faire face, notamment la criminalité organisée et la cybercriminalité, les crimes liés à la drogue, à la fraude et à d'autres types de criminalité". Le représentant du président de l'Assemblée générale d'AFRIPOL, M. Simon Mwangi a, quant à lui, salué l'accompagnement permanent des autorités algériennes à AFRIPOL, afin de renforcer la paix et la sécurité en Afrique". La réunion, prévue deux jours durant, discutera de plusieurs thèmes notamment la présentation du rapport du secrétariat général d'AFRIPOL et d'un rapport sur les activités de ce mécanisme pour la période allant entre mai et juillet 2025, ainsi qu'une présentation sur l'état de la criminalité transnationale en Afrique.


ALGER- Le Directeur général de la Sûreté nationale, M. Ali Badaoui, a souligné, lundi à Alger, la nécessité d'adopter une approche rigoureuse pour développer la cybersécurité, afin de faire face à cette forme de menace, devenue l'un des principaux défis auxquels les institutions policières sont confrontées.
Dans une allocution prononcée à l'ouverture des travaux de la 13e réunion du Comité directeur du Mécanisme de l'Union africaine de coopération policière (AFRIPOL), M. Badaoui a indiqué qu'''il est désormais évident que les menaces cybernétiques représentent l'un des défis majeurs pour les institutions policières, d'où la nécessité pour nous tous d'unir les efforts et de mobiliser toutes les énergies en vue de prévenir et de lutter contre ces menaces, à travers l'adoption d'une approche rigoureuse pour soutenir et développer la cybersécurité".
Pour ce faire, a-t-il précisé, il est nécessaire de procéder à la mise en place de "mécanismes efficaces de coopération technique et l'établissement de partenariats avec les centres spécialisés, ce à quoi notre pays attache une grande importance dans tous les fora internationaux".
Le DGSN a également fait observer que cette réunion intervenait dans un contexte international et régional particulier, en raison des "graves menaces sécuritaires auxquelles est confrontée notre région africaine, et le monde en général, notamment la prolifération du crime organisé transnational, du terrorisme et de l'extrémisme violent, facilitée par les moyens technologiques et les techniques d'Intelligence artificielle". C'est pourquoi cette rencontre est l'espace idéal pour "réfléchir aux meilleures stratégies et aux moyens les plus efficaces pour faire face aux menaces criminelles, et poursuivre le développement ainsi que le renforcement de la coopération constructive en vue d'assurer la sécurité et la paix pour nos peuples africains", a-t-il ajouté.
A cet égard, il a mis l'accent sur la nécessité de prendre des mesures concrètes pour coordonner les efforts, notamment en matière "d'échange d'informations, et de soutien aux dispositifs de sécurité aux frontières, ainsi que l'élaboration de programmes de réforme et de prévention contre l'extrémisme violent".
Pour atteindre ces objectifs, il est impératif, selon le DGSN, "d'accorder une plus grande importance au renforcement des capacités et à la qualification de la ressource humaine, pour être en mesure de relever les défis avec efficacité et compétence.
Badaoui a conclu en affirmant que cette réunion vient "traduire notre foi inébranlable en les principes de l'unité africaine et notre ferme engagement à atteindre les objectifs stratégiques suprêmes du mécanisme +AFRIPOL+, relevant que son ordre du jour comprend des thématiques très importantes nécessitant une étude et un débat approfondi pour aboutir à des conclusions et à des décisions pratiques à même de contribuer au développement de ce mécanisme et lui permettre de réaliser ses objectifs de manière collective et avec un haut degré de coordination et d'intégration, ainsi que de renforcer les liens de coopération policière au sein de l'Union africaine".
Pour sa part, le directeur exécutif d'AFRIPOL, Jalal Chelba, a déclaré que cette réunion "intervient dans un contexte marqué par les nombreux défis et difficultés sécuritaires que connaît le continent africain, d'où la nécessité d'y faire face, notamment la criminalité organisée et la cybercriminalité, les crimes liés à la drogue, à la fraude et à d'autres types de criminalité".
Le représentant du président de l'Assemblée générale d'AFRIPOL, M. Simon Mwangi a, quant à lui, salué l'accompagnement permanent des autorités algériennes à AFRIPOL, afin de renforcer la paix et la sécurité en Afrique".
La réunion, prévue deux jours durant, discutera de plusieurs thèmes notamment la présentation du rapport du secrétariat général d'AFRIPOL et d'un rapport sur les activités de ce mécanisme pour la période allant entre mai et juillet 2025, ainsi qu'une présentation sur l'état de la criminalité transnationale en Afrique.