Tebboune le confirme dans ses fonctions : Sifi Ghrieb forme un gouvernement de relance
Deux semaines après sa désignation comme Premier ministre par intérim, Sifi Ghrieb a été confirmé hier dimanche 14 septembre dans son poste. Le chef de l’Etat, qui l’a reçu en début de l’après-midi, lui a demandé de « former un gouvernement ». Dans la foulée, un vaste remaniement ministériel a été annoncé en fin de […] The post Tebboune le confirme dans ses fonctions : Sifi Ghrieb forme un gouvernement de relance first appeared on L'Est Républicain.

Deux semaines après sa désignation comme Premier ministre par intérim, Sifi Ghrieb a été confirmé hier dimanche 14 septembre dans son poste. Le chef de l’Etat, qui l’a reçu en début de l’après-midi, lui a demandé de « former un gouvernement ». Dans la foulée, un vaste remaniement ministériel a été annoncé en fin de journée. A sa sortie du palais d’El-Mouradia, le Premier ministre a indiqué qu’il œuvrait d’abord pour « le bien des citoyens » et ensuite pour « remettre l’économie algérienne » dans la place qui est la sienne. Pour cela, il devra travailler avec une nouvelle équipe gouvernementale annoncée dans la foulée. Et pour la première fois depuis longtemps, le changement opéré dans l’équipe gouvernementale a été plus ou moins profond. Plus globalement, le président de la République a gardé l’ossature du gouvernement précédent et les ministres les plus proches du chef de l’Etat sont maintenus. C’est le cas de Kamel Rezig qui reste ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations malgré les critiques qu’il subit depuis sa nomination en juin dernier. Mohamed-Tarek Belaribi demeurera lui aussi au poste de ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la ville. Il en est de même pour Brahim Merad, qui n’est plus ministre de l’Intérieur mais qui est promu ministre d’Etat qui s’occupera désormais de l’inspection générale de l’Etat et des collectivités locales. Parmi les fidèles, Saïd Sayoud a été promu. Il gardera son poste de ministre des Transports et s’occupera désormais des affaires intérieures et des collectivités locales. Plus énigmatique, Yacine Walid est toujours ministre mais après avoir occupé le rôle de ministre des Start-Ups, puis de la Formation professionnelle, il est chargé de l’Agriculture et de la Pêche. Parmi ceux qui restent, Ahmed Attaf a été non seulement gardé comme ministre des Affaires Etrangères, mais il est désormais ministre d’Etat, numéro deux du gouvernement, devant le général Saïd Chengriha qui, lui, reste toujours ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale. Mohamed Arkab, le plus ancien ministre du gouvernement, vient tout juste derrière mais avec une nouvelle fonction. Il n’est plus ministre de l’Energie, mais il s’occupera des hydrocarbures et des Mines. Dans le nouveau gouvernement que dirigera Sifi Ghrieb, on trouve des revenants. C’est le cas de Malika Bendouda, nommée ministre de la Culture et des Arts. Elle fait partie des huit ministres du gouvernement qui a connu de nouvelles recrues. Ainsi, Amal Abdellatif, qui occupait jusque-là le poste de directrice générale des impôts, a été nommée ministre du Commerce intérieur, Nassima Arhab a été nommée ministre de la Formation professionnelle tandis que Karima Bakir a été nommée ministre déléguée chargée de l’Énergie. Sinon, les anciennes ministres du gouvernement précédent à savoir Soraya Mouloudji, Kaouther Krikou, Nadjiba Djilali, restent en place avec un changement pour cette dernière qui gérera désormais les Relations avec le parlement. De nouveaux noms ont également intégré l’équipe gouvernementale. C’est le cas du Professeur en cardiologie, Mohamed-Seddik Ait-Messaoudène, désigné ministre de la Santé et de Abdelkrim Bouzerd, nouveau ministre des Finances. Yahia Bachir est le nouveau ministre de l’Industrie, tandis que Wassim Kouidri est ministre de l’industrie pharmaceutique et Abdelmalek Tachrift dirigera le département des moudjahidines. A la Communication, Mohamed Meziane a été remplacé par Zoheir Bouamama. Ce natif de Skikda était déjà professeur des sciences politiques au Centre universitaire de Tipaza avant d’être nommé en juin dernier conseiller politique du président de la République. Cette nomination va être suivie par une réunion du Conseil des ministres dans les heures à venir. Le nouveau Premier ministre s’exprimera ensuite devant le parlement dont la session d’automne va s’ouvrir après-demain mercredi.
Akli Ouali
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