UE-Algérie : Un nouvel élan pour la coopération

L’Union européenne (UE) et l’Algérie aspirent à un nouveau chapitre dans leur coopération. Une délégation européenne a fait le déplacement en Algérie pour des consultations en vue de renforcer le partenariat pour la période 2025-2027. L’objectif de cette visite est de donner un nouvel élan à cette coopération, notamment dans les domaines de l’investissement, du commerce, des énergies renouvelables et de la migration.

Une délégation du département de la Commission européenne, responsable des relations avec le voisinage de l’UE, a effectué une visite de travail en Algérie du 27 au 30 janvier 2025. Cette visite avait pour objectif de mener des consultations sur la coopération entre l’Union européenne et l’Algérie pour la période 2025-2027, a indiqué un communiqué de l’UE en Algérie.

A l’occasion de cette mission, M. Florian Ermacora, chef d’unité pour l’Afrique du Nord au sein de ce département, a réaffirmé la volonté de l’UE de donner un nouvel élan à la coopération entre l’Algérie et l’Union européenne dans le cadre du développement d’un « nouveau pacte pour la Méditerranée ».

La délégation a pu s’entretenir avec des représentants de plusieurs départements ministériels algériens (Affaires étrangères, Energie et Mines, Ressources en eau, Industrie, Commerce et Finances), et a aussi été reçue à l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), a-t-on précisé.

Lors de ces réunions, les discussions ont porté sur la future coopération dans les domaines de l’investissement, de la facilitation du commerce, des énergies renouvelables, de la migration, de la culture et de la création d’emplois.

La volonté de renforcer le partenariat économique et stratégique avec l’Algérie a été récemment soulignée par l’ambassadeur de l’UE en Algérie, Diego Mellado Pascua, lequel avait mis en avant la nouvelle stratégie européenne d’investissement. « L’Europe, qui a besoin d’investir jusqu’à 800 milliards d’euros par an, veut se réindustrialiser et limiter certaines dépendances et aussi renforcer ses chaînes de valeur », avait-t-il précisé, affirmant la volonté de l’UE de renforcer le partenariat avec l’Algérie, principalement à l’heure actuelle, où le cadre est qualifié de favorable.

Dans ce sens, il avait indiqué que l’investissement fait partie de la relation stratégique qui lie les deux parties, ajoutant que « c’est le bon moment pour l’Algérie » d’accueillir les investissements européens, sachant que l’Europe est le premier acheteur de gaz algérien et le premier investisseur direct étranger en Algérie.

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