Un garçon coûte plus cher qu’une fille : La énième dérive de certaines cliniques privées
Tout est parti d’un témoignage recueilli par une gynécologue exerçant à Annaba auprès d’une patiente venue d’une wilaya voisine, qui lui aurait confié que des cliniques privées facturaient plus cher une césarienne lorsque le nouveau-né est un garçon. Stupéfaite par ce témoignage inédit, la gynécologue s’est exprimée dans une première vidéo qu’elle a postée sur […] The post Un garçon coûte plus cher qu’une fille : La énième dérive de certaines cliniques privées first appeared on L'Est Républicain.

Tout est parti d’un témoignage recueilli par une gynécologue exerçant à Annaba auprès d’une patiente venue d’une wilaya voisine, qui lui aurait confié que des cliniques privées facturaient plus cher une césarienne lorsque le nouveau-né est un garçon. Stupéfaite par ce témoignage inédit, la gynécologue s’est exprimée dans une première vidéo qu’elle a postée sur les réseaux sociaux. La vidéo est non seulement devenue virale, mais elle a donné lieu à des centaines de commentaires confirmant le témoignage de la patiente à propos de l’existence d’une telle pratique. Dans certaines cliniques privées, le prix d’un accouchement, notamment par césarienne, serait majoré si le bébé est de sexe masculin. Une pratique qui ne repose sur aucun fondement médical ou légal ! Si pour la docteure Haddadi, il ne fait absolument aucun doute que cette différence de traitement constitue une forme de discrimination sexiste flagrante ; il s’agit également que cette pratique est illégale, exposant ses auteurs à des sanctions. « C’est du racisme, ni plus ni moins », s’est insurgée la gynécologue. « Ce genre de comportement est illégal. Une césarienne reste la même, qu’il s’agisse d’un garçon ou d’une fille », a-t-elle soutenu. Des professionnels de la santé et des avocats ont rapidement réagi, dénonçant à leur tour une dérive éthique grave. Le ministère de la Santé va-t-il réagir ? Quelles mesures va-t-il prendre contre les cliniques dénoncées ? Va-t-on se limiter à un avertissement adressé à l’ensemble des cliniques privées ? Aujourd’hui que l’omerta est brisée, les autorités sanitaires sont appelées à faire montre davantage de rigueur envers certaines cliniques qui se permettent impunément de fouler aux pieds l’équité et l’éthique sans tenir compte des lois. Tout ce qui les intéresse, c’est le profit et rein d’autre.
M.M
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