Une plateforme de réservation en ligne supprime les références au "Maroc" sur ses offres d'hébergement au Sahara occidental occupé
LONDRES - La plateforme Airbnb a été contrainte, sous la pression de l'Observatoire international de surveillance des ressources naturelles du Sahara occidental (Western Sahara Resource Watch), de supprimer les références au Maroc sur ses offres d'hébergement situées au Sahara occidental occupé. "La société de partage de logements a supprimé les références au ’’Maroc’’ des annonces pour des hébergements situés au Sahara occidental occupé", a annoncé l'ONG sur son site internet. Selon cette organisation de solidarité avec le peuple sahraoui, "des villes du Sahara occidental, telles que la capitale Laâyoune, Dakhla et Boujdour, ne sont plus répertoriées par Airbnb comme faisant partie du Maroc". "La mise à jour semble avoir eu lieu ces dernières semaines et a été rapportée pour la première fois aujourd'hui par le média Africa Intelligence", a-t-elle ajouté. L'ONG affirme avoir écrit à l'entreprise le 13 juin 2025 pour l'alerter sur des erreurs géographiques dans sa base de données. Le site "contient de graves erreurs géographiques qui ne correspondent pas aux cartes de l'ONU et aux décisions des tribunaux internationaux sur la question du Sahara occidental", expliquait la lettre. La lettre exhortait également la plateforme à cesser de proposer des logements, des activités et des attractions dans les territoires sahraouis occupés. La location des biens touristiques dans les territoires sahraouis occupés n'est pas un phénomène nouveau, mais il a pris de l'ampleur ces dernières années. Des centaines d'offres, proposées par les géants de réservation en ligne, se situent dans les villes sahraouies occupées. Un essor touristique que déplore WSRW. "Les tribunaux internationaux ont clairement établi que le Sahara occidental ne fait pas partie du Maroc, et le site web d'Airbnb est désormais plus conforme à ces décisions. Nous saluons cette première étape de la part d'Airbnb et espérons que Hotels.com et Expedia suivront son exemple", a déclaré Erik Hagen, membre de WSRW. Des demandes pour retirer de leurs listes les offres d'hébergement dans les villes sahraouies occupées ont été également adressées par cette ONG aux sociétés américaines Expedia Group Inc et Booking Holdings Inc. "Expedia Group, qui se présente comme ’’l'une des plus grandes agences de voyages au monde’’ et Booking Holdings, qui se présente comme ’’le leader mondial du voyage en ligne’’, commercialisent des voyages et des hébergements au Sahara occidental, en présentant les destinations comme étant situées au ’’Maroc’’", dénonce WSRW. Pour les associations de solidarité avec le peuple sahraoui, ces pratiques sont "une façon de légitimer l'occupation" du Sahara occidental. "En faisant la promotion de ces locations, ces entreprises normalisent et favorisent l'occupation marocaine" de ce territoire, pourtant inscrit sur la liste des territoires non autonomes des Nations unies depuis 1963 et déclaré "séparé" et "distinct" de celui du Maroc par la haute juridiction européenne.

LONDRES - La plateforme Airbnb a été contrainte, sous la pression de l'Observatoire international de surveillance des ressources naturelles du Sahara occidental (Western Sahara Resource Watch), de supprimer les références au Maroc sur ses offres d'hébergement situées au Sahara occidental occupé.
"La société de partage de logements a supprimé les références au ’’Maroc’’ des annonces pour des hébergements situés au Sahara occidental occupé", a annoncé l'ONG sur son site internet.
Selon cette organisation de solidarité avec le peuple sahraoui, "des villes du Sahara occidental, telles que la capitale Laâyoune, Dakhla et Boujdour, ne sont plus répertoriées par Airbnb comme faisant partie du Maroc".
"La mise à jour semble avoir eu lieu ces dernières semaines et a été rapportée pour la première fois aujourd'hui par le média Africa Intelligence", a-t-elle ajouté.
L'ONG affirme avoir écrit à l'entreprise le 13 juin 2025 pour l'alerter sur des erreurs géographiques dans sa base de données.
Le site "contient de graves erreurs géographiques qui ne correspondent pas aux cartes de l'ONU et aux décisions des tribunaux internationaux sur la question du Sahara occidental", expliquait la lettre.
La lettre exhortait également la plateforme à cesser de proposer des logements, des activités et des attractions dans les territoires sahraouis occupés.
La location des biens touristiques dans les territoires sahraouis occupés n'est pas un phénomène nouveau, mais il a pris de l'ampleur ces dernières années.
Des centaines d'offres, proposées par les géants de réservation en ligne, se situent dans les villes sahraouies occupées. Un essor touristique que déplore WSRW.
"Les tribunaux internationaux ont clairement établi que le Sahara occidental ne fait pas partie du Maroc, et le site web d'Airbnb est désormais plus conforme à ces décisions. Nous saluons cette première étape de la part d'Airbnb et espérons que Hotels.com et Expedia suivront son exemple", a déclaré Erik Hagen, membre de WSRW.
Des demandes pour retirer de leurs listes les offres d'hébergement dans les villes sahraouies occupées ont été également adressées par cette ONG aux sociétés américaines Expedia Group Inc et Booking Holdings Inc.
"Expedia Group, qui se présente comme ’’l'une des plus grandes agences de voyages au monde’’ et Booking Holdings, qui se présente comme ’’le leader mondial du voyage en ligne’’, commercialisent des voyages et des hébergements au Sahara occidental, en présentant les destinations comme étant situées au ’’Maroc’’", dénonce WSRW.
Pour les associations de solidarité avec le peuple sahraoui, ces pratiques sont "une façon de légitimer l'occupation" du Sahara occidental.
"En faisant la promotion de ces locations, ces entreprises normalisent et favorisent l'occupation marocaine" de ce territoire, pourtant inscrit sur la liste des territoires non autonomes des Nations unies depuis 1963 et déclaré "séparé" et "distinct" de celui du Maroc par la haute juridiction européenne.