Abdoulaye Maïga, l’énergumène enragé de Bamako
Pour la deuxième année consécutive, l’Assemblée générale de l’Onu devient une tribune où un représentant de la junte malienne s’arroge le droit de déverser un fiel moribond sur l’Algérie. Abdoulaye Maïga, Premier ministre de ladite junte, un énergumène qui pourtant a fait ses classes à l’ENA d’Alger, n’a pas manqué l’occasion de se taire, ou […] The post Abdoulaye Maïga, l’énergumène enragé de Bamako appeared first on Le Jeune Indépendant.

Pour la deuxième année consécutive, l’Assemblée générale de l’Onu devient une tribune où un représentant de la junte malienne s’arroge le droit de déverser un fiel moribond sur l’Algérie. Abdoulaye Maïga, Premier ministre de ladite junte, un énergumène qui pourtant a fait ses classes à l’ENA d’Alger, n’a pas manqué l’occasion de se taire, ou du moins de parler avec déférence sur le pays qui lui a administré le B A BA de la gestion des affaires de l’Etat.
Au lieu de réviser ses classiques prodigués au sein de l’illustre école algérienne, il s’est employé à reprendre des éléments de langage et des narratifs similaires à ceux prodigués par les caniveaux diplomatiques du Makhzen et d’Israël. La signature est évidente.
Ce n’est donc pas en commis de l’Etat qui se respecte que le sieur Maïga s’est présenté à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, mais en tant que général putschiste, imbu de sa mauvaise éducation, de sa caution bureaucratique d’une junte de Bamako qui fait de la fuite en avant sa stratégie de gouvernance et du liberticide comme politique gouvernementale.
Ce triste sire, qui ressasse le narratif et les éléments de langage des sbires de Nacer Bourita, le diplomate en chef du Makhzen, se défini par défaut comme une caisse à résonance de la propagande marocaine digne des tabloïdes et de la presse à scandale.
D’ailleurs, le jeudi 25 septembre, soit la veille de la prise de parole du félon énergumène, son ministre des Affaires étrangères Abdoulaye Diop s’est réuni en compagnie de ses homologues du Niger, du Burkina Faso et du Tchad avec le ministre marocain des Affaires étrangères du Makhzen. Une coïncidence ? Aucunement, puisque les dires du représentant de la junte de Bamako, reprennent quasiment mot pour mot la rhétorique belliqueuse du Makhzen à l’égard de l’Algérie.
En Afrique et dans le monde, seul le Makhzen a osé accuser l’Algérie de soutien au terrorisme. Une accusation risible qui ne mérite pas de s’y attarder eu égard aux responsabilités historiques de l’Algérie dans la lutte contre ce fléau dès le début des années 1990, saluée par la communauté internationale dont les Etats-Unis après le 11 septembre 2001. Le peuple algérien qui a payé le prix du sang, seul pour lutter contre l’hydre terroriste se voit aujourd’hui accusé par un saltimbanque sans foi ni loi de sponsoriser ce fléau ! Autant dire l’hôpital qui se moque de la charité.
L’heure est-elle à des attaques verbales qui ne méritent même pas de s’y attarder, étant donné le niveau du langage utilisé et la haine manifeste de son auteur ? L’heure est manifestement à la solidarité, à la franchise et à l’apaisement des esprits, chose que la junte de Bamako a choisi d’ignorer pour se lancer dans une escalade verbale que la communauté internationale désapprouve, et en premier lieu, les Africains eux-mêmes.
Ces derniers connaissent l’engagement indéfectible de l’Algérie pour la paix, la sécurité, le développement et l’indépendance du continent. En témoignent, l’élection avec brio d’une diplomate algérienne à la vice-présidence de la Commission de l’Union africaine, et celle de l’Algérie au sein du Conseil de paix et de sécurité de l’UA. Enfin, et dans une ultime reconnaissance, l’Afrique a proclamé le président Abdelmadjid Tebboune, champion de l’Union africaine dans la lutte antiterroriste sur le continent.
Toutes ces consécrations, la junte de Bamako feint les oublier parce qu’au lieu de se tourner vers le retour à la démocratie, à rendre le pouvoir aux civils comme elle l’a consigné dans la charte de transition, elle s’ingénie à inventer à ennemi externe pour se maintenir du pouvoir. Mais le peuple malien qui souffre de l’omerta et la dictature n’est pas dupe et sait que l’Algérie n’est pas le vrai ennemi mais ceux qui le gouvernent par la force avec l’appui de forces étrangères.
A propos de l’affaire du drone malien abattu en territoire algérien dans la nuit du 31 mars au 1er avril dernier, c’est le leitmotiv de Maïga dans sa diatribe anti-algérienne. Ce dernier a oublié que le drone abattu est le troisième du genre détecté par les radars de l’armée algérienne qui a violé l’espace aérien algérien.
Les deux premiers n’ont pas été abattu, le dernier par contre, l’a été après la deuxième incursion au-dessus du territoire algérien parce qu’il était en posture d’attaque au missile. En dépit des allégations de la junte de Bamako et sa gesticulation fantasque, l’affaire aurait pu être un simple incident si ce n’était le tapage médiatique et les démonstrations de forces à la Don Quichotte, déployés par Assimi Goïta et sa clique putschiste sous les instigations du Makhzen et son alter égo israélien.
Malgré le précédent de l’attaque des FAMA et des auxiliaires de Wagner contre les populations de Tinzawatin, la ville jumèle de Tin Zaouatin dans l’extrême sud algérien, les autorités algériennes n’ont pas manifesté d’animosité à l’égard du gouvernement malien.
Les massacres perpétrés contre les mouvements touareg de l’Azawad, signataire des Accords d’Alger, donc partenaire du gouvernement du Mali, sont aussi un élément à la charge de la clique de Goïta. Pourquoi donc celle-ci, sous prétexte de lutter contre des groupes terroristes n’a pas coordonné ses actions avec ses partenaires du CEMOC, le Comité d’état-major opérationnel conjoint de Tamanrasset ? Pourquoi Bamako n’a pas coordonné avec Alger pour prévenir un quelconque dérapage ou accident sur le terrain ?
Ces questions, simples, l’énergumène venu du Mali ne peut y répondre, pour la simple raison qu’il est en train d’exécuter un agenda qui n’est pas le sien, un agenda dicté par ses sponsors du Makhzen, prompts à charger l’Algérie à chaque occasion. Goïta, Maïga, Diop et consorts oublient une chose : l’histoire, la géographie, la culture et la sociologie unisse à jamais les peuples algérien et malien.
Ce n’est pas un accident de l’histoire qui viendra hypothéquer l’avenir entre les deux nations, n’en déplaise aux champions de la division et des coups bas. E ce ne sont pas les diatribes puériles de Goïta qui atteindront la grandeur de l’Algérie car comme dirait un proverbe africain : un homme (Goïta) sans culture ressemble à un zèbre sans rayures.
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