AGE de la FAF aujourd’hui à Béni Messous Walid Sadi vise un deuxième mandat

L’AG élective de la Fédération algérienne de football qui se déroule ce matin au Cercle national de l’Armée de Beni Messous, à Alger, devrait être une simple formalité pour l’actuel patron du Palais de Dely Brahim, Walid Sadi.

Par Mahfoud M.
En effet, ce dernier est seul candidat à sa propre succession, ce qui ne devrait pas lui poser problème d’être élu pour un nouveau mandat de quatre ans (2025-2029). Il semblerait qu’il y a comme un consensus autour de la candidature de cet homme de terrain qui a déjà eu à travailler au niveau de l’Entente de Sétif et même à la FAF dans le bureau fédéral de l’ex-président, Mohamed Raouraoua, où il avait bien mené sa mission de manageur de l’EN. Depuis, Sadi a acquis une forte expérience qui lui a valu de gérer la fédération d’une main de maître, lui qui a rendu une certaine sérénité à cette instance minée par les divisions et qui a souffert d’une instabilité criarde. D’ailleurs, en un laps de temps court, il a réussi à réorganiser un tant soit peu la balle ronde nationale en relançant le débat sur le professionnalisme et en essayant de limiter les dépenses inutiles au niveau des clubs appelés à une gestion plus rigoureuse des deniers publics. Pour ce qui est de la sélection nationale, il a réussi la transition en faisant appel au coach bosnio-suisse, Vladimir Petkovic, qui a, pour le moment, rendu son lustre aux Verts. Tout cela lui a valu, aussi, d’être choisi pour le poste de ministre des Sports qu’il occupe depuis le dernier remaniement ministériel.

Des défis à réaliser
Le président de la FAF, qui sera à coup sûr réélu pour ce second mandat, aura de nouveaux défis à réaliser pour les prochaines années afin de hisser le football et même le sport national au plus haut niveau. Sadi devrait régler cette problématique de formation au niveau des clubs qui stagne, malgré le fait que le cahier des charges du professionnalisme instruit ces clubs à bâtir des centres de formation, et ce, pour préparer la relève et ne pas compter sur les formateurs étrangers pour les sélections nationales. Il s’agira aussi de donner une certaine aura au championnat national qui se débat toujours dans certains dysfonctionnements, et qui fait face à de nombreux problèmes, notamment avec ce phénomène de la violence dans les stades qu’il faudra extraire définitivement. Le président de la rédération reste optimiste pour donner un nouvel élan au sport le plus populaire en Algérie et lui assurer une certaine stabilité, tout en cherchant à le développer. La représentativité au niveau des instances continentales et mondiales sera aussi l’un des points sur lequel il insistera, lui qui vient d’être élu au Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), ce qui devrait aider l’Algérie à faire du lobbying pour tenter de décrocher l’organisation de compétitions majeures.
M. M.