Le cyclisme algérien est en pleine effervescence, notamment après la récente élection de Kheireddine Barbari comme délégué africain auprès de l’Union cycliste internationale (UCI). Ce poste prestigieux n’est pas seulement un honneur personnel pour M. Barbari, mais également un acquis important pour l’Algérie dans sa quête d’une représentation accrue au niveau international ; comme il l’exprime.
«C’est d’abord un acquis important pour l’Algérie avant d’être un succès pour moi », a déclaré Kheireddine Barbari. « Bien évidemment, je suis content de mon élection à ce poste. » Cette nomination s’inscrit dans une démarche stratégique plus large visant à renforcer la présence algérienne au sein des organisations sportives internationales. En effet, outre M. Barbari, la juge nationale Hind Bensallah a également été élue membre votant auprès de l’UCI, soulignant ainsi le dynamisme du cyclisme algérien sur la scène mondiale.
Une présence active au sein des instances internationales est nécessaire pour défendre les intérêts nationaux et tirer profit des programmes de solidarité et développement offerts par ces organisations. « Cela nous permettra de défendre les intérêts du pays », explique M. Barbari. De plus, figurer parmi les personnalités influentes du cyclisme mondial constitue une fierté tant personnelle que nationale.
L’organisation, l’autre satisfecit
Quant au Tour d’Algérie cycliste-2025, il a été marqué par une organisation exemplaire et les performances exceptionnelles de la formation Madar Pro Cycling. « C’est une satisfaction supplémentaire après avoir fait preuve d’une excellente organisation », a souligné Barbari ; en référence aux exploits de cette équipe continentale professionnelle qui a dominé le tournoi. « Cet exploit n’est pas vraiment une surprise », poursuit-il, « dans la mesure où les consécrations au niveau international étaient l’objectif principal de la création de cette formation. » Il remercie vivement les responsables du groupe Madar pour leur important soutien financier qui permet aux athlètes algériens de se préparer efficacement et de progresser dans leur carrière sportive.
En effet, la préparation du Tour commence bien avant son début effectif ; elle nécessite plusieurs mois de planification minutieuse, incluant diverses étapes clés telles que Laghouat-Ghardaïa, où se sont prises certaines décisions importantes concernant le classement final des coureurs participants.
« Un évènement comme celui-ci se prépare environ un an à l’avance », précise M. Barbari en parlant des prochaines étapes envisagées par son équipe d’organisation afin non seulement maintenir mais aussi accroître sa portée géographique future tout en impliquant davantage encore villes locales grâce auxquelles il espère obtenir soutiens supplémentaires à l’avenir. En somme, sous la direction dynamique de Kheireddine Barbari, le cyclisme algérien semble prêt à revoir ses ambitions à la hausse tout en renforçant sa position grâce à ses réalisations remarquables tant sur piste qu’en termes institutionnels internationaux.
K. M.