Barrot est venu la valise vide et est parti une main devant une main derrière !
Par Karim B. – Le chef de la diplomatie française a été accueilli à l’aéroport d’Alger par un sous-directeur du... L’article Barrot est venu la valise vide et est parti une main devant une main derrière ! est apparu en premier sur Algérie Patriotique.

Par Karim B. – Le chef de la diplomatie française a été accueilli à l’aéroport d’Alger par un sous-directeur du ministère des Affaires étrangères. Un message clair de l’Algérie à la France, qui a été confirmé dans la manière avec laquelle le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, et le président Tebboune ont reçu Jean-Noël Barrot : visages fermés, protocole réduit à sa plus simple expression et échanges à minima.
Les images diffusées ce dimanche après-midi par la chaîne de télévision publique ne trompent pas. L’accueil de l’envoyé spécial du président français, Emmanuel Macron, a été froid. La mission de Barrot à Alger ne semble pas avoir réussi à décrisper les relations tendues entre les deux pays. Une crispation qui corrobore ce que nous prédisions dans un de nos précédents articles, dans lequel nous faisions état d’une absence manifeste de volonté chez la partie française d’abandonner son approche arrogante dans ses rapports problématiques avec l’Algérie. Trois jours avant de s’envoler pour Alger, le pensionnaire du Quai d’Orsay rassurait le Maroc sur la position intangible de la France sur la question du Sahara Occidental, en affirmant que Paris continuerait de soutenir le plan d’autonomie que le gouvernement français et le régime du Makhzen s’échinent à imposer à la communauté internationale, en totale violation des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.
Auparavant, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Christophe Lemoine, indiquait que Jean-Noël Barrot se rendait à Alger pour «défendre les intérêts de la France et des Français». Voilà qui a le mérite d’être clair et les autorités algériennes ont reçu le message cinq sur cinq. En réponse à ses énièmes déclarations provocatrices, elles ont donc décidé de répondre d’abord sur la forme, c’est-à-dire le protocole, ensuite sur le fond, et cela se saura lorsque le ministère des Affaires étrangères ou la présidence de la République communiqueront sur le contenu des discussions, en usant des formules diplomatiques d’usage. Il faudra alors lire entre les lignes pour comprendre que Jean-Noël barrot est venu à Alger sans aucun geste concret dans sa mallette et est reparti à Paris une main devant une main derrière.
Ni la France n’est prête à extrader les individus réclamés par la justice algérienne ni elle abandonnera sa politique étrangère aux antipodes avec les intérêts de l’Algérie, que ce soit en Afrique du Nord, où le Maroc, protectorat français, s’obstine à parasiter toute coopération intermaghrébine, ou au Sahel, où les services secrets marocains, français et israéliens s’emploient en étroite collaboration à réarmer les groupes terroristes que l’Algérie combat depuis quatre décennies.
Côté algérien, Boualem Sansal ne sera pas libéré et la justice algérienne ne cèdera pas aux pressions de l’extrême-droite française, incarnée désormais par les sous-traitants du parti Les Républicains, fondé par l’ex-président ripou Nicolas Sarkozy, et du camp présidentiel, qui joint sa voix enrouée à celles des racistes Eric Ciotti, Jordan Bardella, Louis Sarkozy, Marine Le Pen, Eric Zemmour et autre Xavier Driencourt, officier traitant du désormais très gênant agent triple qui croupit dans une prison algérienne. Le faux écrivain ne sortira pas de prison de sitôt, puisque la partie civile a interjeté appel du verdict de 5 ans de prison ferme assorti d’une amende de 500 000 DA.
L’Elysée aura beau rendre public un communiqué louant la relance des relations entre les deux pays sur des bases nouvelles, il n’en reste pas moins que la situation est toujours au point mort.
K. B.
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