Bouamama : «Le secteur de la communication est stratégique et vital»

Fraîchement nommé ministre de la Communication, Zoheir Bouamama, a officiellement pris ses fonctions, ce lundi, lors de la cérémonie de passation organisée avec son prédécesseur, Mohamed Meziane. Dans son allocution, le nouveau responsable a esquissé les grands axes de son action, plaçant le secteur de l’information au rang de « priorité absolue » pour le président de la République.

Bouamama a affirmé que le secteur de la communication constitue « un pilier essentiel et stratégique au service de la Nation ». S’exprimant lors de la cérémonie de passation de pouvoirs avec son prédécesseur Mohamed Meziane, il a souligné que ce département fait face à « de grands défis et des mutations profondes » tant sur le plan national qu’international et qu’il porte un « enjeu considérable » pour l’avenir du pays.

Conscient de la lourde tâche qui l’attend, le ministre a affirmé que « l’échec n’est pas une option » et qu’il s’engage à « préserver les acquis tout en apportant des améliorations ». Il a promis de travailler « plus, mieux et de manière plus intelligente et efficace » afin de hisser le champ médiatique à la hauteur des ambitions de l’Algérie nouvelle.

Le nouveau ministre a également réitéré son attachement à la liberté de la presse, mais dans le respect des constantes nationales, annonçant la mise en chantier d’une « charte nationale de déontologie professionnelle ». Cette initiative devrait répondre à une demande récurrente des professionnels du secteur et offrir un cadre éthique commun. Par ailleurs, Bouamama a plaidé pour une révision du rôle et du fonctionnement de l’Autorité de régulation, « une attente légitime de la famille médiatique ».

Autre volet central de son programme, celui de la formation et l’adaptation aux évolutions technologiques. Le ministre entend mettre l’accent sur les nouveaux métiers liés au numérique et à l’intelligence artificielle, indispensables pour faire entrer le paysage médiatique algérien dans une nouvelle ère.

Bouamama a assuré que « les portes du ministère resteront ouvertes » afin de bâtir « un climat national médiatique favorable ». Il a également promis de mobiliser tous les moyens pour renforcer la place de l’information et promouvoir la liberté de la presse dans le cadre du respect des constantes nationales.

Enfin, il a insisté sur la nécessité de replacer le citoyen « au centre du processus de communication », grâce à un travail de terrain et à une meilleure proximité entre les médias et la société. Concluant que « Je m’engage à redonner à la profession de journaliste toute sa dignité et son rôle central», il a appelé l’ensemble des professionnels à unir leurs efforts pour relever les défis et concrétiser l’essor de la profession.

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