Carte sanitaire : Renforcement des infrastructures dans le sud du pays

L’Etat demeure déterminé à rapprocher les soins du citoyen et accorder une priorité particulière aux régions du Sud et aux zones frontalières, notamment à travers l’amélioration du système de santé à travers le suivi sur le terrain, l’écoute des citoyens et la justice sanitaire. C’est ce qu’a assuré Mohamed Seddik Aït Messaoudene, ministre de la Santé, lors de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Tamanrasset et In Guezzam.

Dès le début de sa visite, Aït Messaoudene a affirmé : « La santé est un droit fondamental garanti à chaque Algérien, où qu’il se trouve. » Ajoutant que l’amélioration du secteur se fait par l’écoute directe des préoccupations des citoyens et par l’attention constante aux besoins des professionnels.

Le ministre a également souligné que son département œuvre à consolider l’équité territoriale, moderniser les infrastructures et doter les établissements de moyens matériels et humains adaptés aux besoins. Soulignant que « nous devons rapprocher les soins du citoyen, renforcer la qualité des prestations et veiller à ce que chaque malade soit pris en charge dans sa région, sans contrainte ni déplacement inutile ».

Dans ce cadre, le ministre a entamé sa tournée par l’hôpital Moudjahid défunt Mahmoud Guemama, d’une capacité de 240 lits. Cette infrastructure, considérée comme un acquis majeur pour la wilaya de Tamanrasset, marque un tournant dans l’offre de soins locale.

Aït Messaoudene a visité les différents services que compte cet établissement, à l’instar de ceux de médecine interne, de chirurgie générale, de maladies infectieuses, de pédiatrie, de maternité, de gynécologie-obstétrique, d’ophtalmologie, de réanimation, ainsi qu’un bloc opératoire moderne de huit salles, des salles d’accouchement, un service d’imagerie médicale de pointe, un hôpital de jour, un centre de transfusion sanguine, un laboratoire d’analyses, un service des urgences et une pharmacie centrale.

Doté d’équipements aux normes internationales, l’hôpital est appelé à jouer un rôle structurant pour la région, en réduisant les transferts vers d’autres wilayas et en assurant une prise en charge moderne et de proximité.

Le ministre a ensuite inspecté le chantier de l’institut paramédical de Tabrakat, qui prévoit une capacité de 300 places pédagogiques. Pour lui, cette structure représente un levier stratégique pour répondre durablement aux besoins de la wilaya en ressources humaines qualifiées. Aït Messaoudene a souligné que « former sur place les futurs cadres paramédicaux est une condition essentielle pour renforcer le système de santé local ». Ajoutant que « cet institut devra devenir un vivier de compétences au service des habitants de Tamanrasset et des régions voisines », il a appelé à accélérer la cadence des travaux afin de mettre rapidement en service cet outil de formation.

La visite s’est poursuivie avec l’inspection du nouvel hôpital spécialisé en psychiatrie, d’une capacité de 120 lits. Cette infrastructure constitue une réponse concrète aux besoins spécifiques de la région en matière de santé mentale.

Jusqu’ici, les patients atteints de troubles psychiatriques devaient souvent être transférés vers d’autres wilayas, avec toutes les difficultés que cela impliquait pour eux et leurs familles. Grâce à cette nouvelle structure, ils pourront désormais être pris en charge sur place, dans de meilleures conditions. Le ministre a relevé l’importance d’accompagner cet établissement par des moyens humains adaptés et une prise en charge conforme aux normes nationales.

En conclusion de sa visite, le ministre a réitéré que la stratégie nationale en matière de santé repose sur trois principes indissociables, en l’occurrence la proximité, la modernisation et l’équité. Soutenant que « la santé est un droit, pas un privilège. Notre devoir est de garantir aux citoyens, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, un accès égal et digne aux soins ». Il a également réaffirmé sa volonté de promouvoir la culture de l’écoute, du dialogue et de la concertation avec l’ensemble des acteurs du secteur, dans le but de relever collectivement les défis et de répondre aux attentes légitimes des citoyens en matière de santé publique.

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