Chirurgie interventionnelle cérébro-vasculaire : Avenant de convention avec trois cliniques privées

L’élargissement de la couverture médicale aux interventions de neurochirurgie vasculaire, à travers la signature d’un avenant avec des cliniques privées, a pour principal objectif d’alléger le fardeau financier des patients tout en leur garantissant des soins spécialisés de haute qualité. C’est ce qu’a indiqué, jeudi dernier, Abdelhak Saïhi, ministre de la Santé.

Le ministre a précisé que, dans la cadre de la signature de cet avenant, seront prises en charge les interventions liées aux maladies cérébro-vasculaires, notamment la chirurgie des anévrismes cérébraux et des malformations artério-veineuses.

L’avenant d’une convention sur l’introduction des actes de chirurgie interventionnelle cérébro-vasculaire a été signé, à Alger, entre la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) et les cliniques privées de chirurgie cardiovasculaire conventionnées, à savoir la clinique du martyr Mahmoudi de Tizi Ouzou, la clinique Akhrouf de Bordj Bou Arréridj, la clinique Fatima-Azhar et la clinique Echifa à Alger. Cet avenant permettra ainsi aux assurés sociaux et à leurs ayants droit de bénéficier de soins spécialisés au niveau du territoire national.

La cérémonie de signature a été présidée par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb, et le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi, à l’occasion de la Journée nationale de prise en charge des maladies vasculaires du cerveau central et périphérique.

A cette occasion, M. Saïhi a tenu à souligner que l’Algérie avait réalisé, au cours des dernières années, de grandes avancées en matière d’amélioration des prestations de la santé publique, laquelle a connu plusieurs réformes, tant au niveau des structures sanitaires publiques que privées.

Il a également mis en avant l’importance de la coopération intersectorielle dans le domaine de la santé, dans le cadre de la stratégie nationale visant à promouvoir et à développer le système sanitaire du pays. Cette dynamique repose notamment sur la mise en place de nouveaux mécanismes de financement à travers des relations contractuelles entre la sécurité sociale et les établissements de santé, qu’ils soient publics ou privés, « le secteur privé étant un complément essentiel au service public », a-t-il affirmé.

Saïhi a aussi relevé le rôle central de la CNAS, qui bénéficie d’une expertise avérée dans le domaine de la santé. Cette collaboration, menée dans le cadre des travaux de la commission mixte réunissant les cadres du ministère de la Santé et ceux du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, a permis l’élaboration de plusieurs conventions de prise en charge médicale dans différentes spécialités.

Pour sa part, le ministre du Travail a indiqué que « cet accord permettra à l’assuré social et à ses ayants droits atteints de pathologies cardiovasculaires de bénéficier du traitement, et ce en appui aux prestations sanitaires fournies par les établissements publics de santé ».

Il a ajouté que le ministère œuvre au renforcement du partenariat avec le secteur privé de la santé, en vue d’étendre la prise en charge des pathologies compliquées dans le cadre du conventionnement, tout en s’engageant à promouvoir le conventionnement avec les cliniques privées nationales. Il a fait savoir que cette démarche se traduit sur le terrain par l’introduction de nouveaux actes médicaux, à même de réduire le nombre de cas nécessitant un transfert à l’étranger, qui était de six l’an dernier, à cinq types de pathologie seulement. 

Bentaleb a, à cette occasion, annoncé le lancement de la version actualisée du portail électronique de conventionnement, reposant sur les techniques de l’intelligence artificielle (IA), en vue de renforcer la transparence et d’améliorer les prestations médicales.

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