Conférence mondiale des présidents de Parlement : Nasri met en avant les efforts de l'Algérie pour l'instauration d'un ordre mondial juste et équilibré
ALGER - Le président du Conseil de la nation, M. Azouz Nasri, a mis en avant, mercredi à Genève les efforts déployés par l'Algérie, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en vue de l'instauration d'un ordre mondial juste et équilibré, indique un communiqué du Conseil. Dans une allocution lue en son nom par le vice-président du Conseil de la nation, M. Rabah Baghali, à l'occasion de la tenue de la 6e Conférence mondiale des présidents de Parlement, au siège de l'Office des Nations unies (Genève), M. Nasri a souligné que "la dégénérescence que connaît le monde à tous les niveaux est due à la fragilité des organisations internationales chargées de la protection des droits et de la mise en œuvre de la légalité internationale". Il a affirmé, dans ce sens, que l'Algérie, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, "a toujours plaidé pour l'instauration d'un ordre mondial juste et équilibré, et orienté sa diplomatie suivant des approches rationnelles pour sortir de cette impasse mondiale multidimensionnelle, lesquelles sont basées sur la réforme de l'Organisation des Nations unies". A travers sa qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité, "l'Algérie a constaté, de près, la gravité des dysfonctionnements au sein de cette instance et les injustices qu'elle inflige aux peuples et le continent africain, en témoigne notamment son incapacité à empêcher la déportation du peuple palestinien et le génocide perpétré contre lui par l'occupation sioniste", déplore M. Nasri. Dans ce cadre, le président du Conseil de la nation a souligné que la tension recrudescente dans le monde "ne pourra s'apaiser qu'à travers une position ferme vis-à-vis du colonialisme, l'application effective de la coercition et des sanctions, la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme, la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats, ainsi que l'arrêt par les puissances coloniales d'attiser et d'exploiter les conflits régionaux". Il a, dans ce contexte, rappelé la situation résultant de la déviation du droit international, ce qui a "attisé les conflits, favorisé l'expansion de l'occupation dont la barbarie s'amplifie de plus en plus, comme en témoigne la tragédie à Ghaza et dans les territoires palestiniens occupés". Face à cette réalité, le président du Conseil de la nation a appelé les parlementaires du monde entier à "permettre au principe de non-alignement de contribuer au rééquilibrage des relations internationales et à l'atténuation des retombées de la polarisation alimentant les affrontements", les exhortant à "s'attacher à la réforme de l'Organisation des Nations unies". A noter que la délégation parlementaire algérienne participant à la 6e Conférence mondiale des présidents de parlement a quitté la salle des séances lorsque le président du parlement de l'entité sioniste s'apprêtait à prendre la parole.


ALGER - Le président du Conseil de la nation, M. Azouz Nasri, a mis en avant, mercredi à Genève les efforts déployés par l'Algérie, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en vue de l'instauration d'un ordre mondial juste et équilibré, indique un communiqué du Conseil.
Dans une allocution lue en son nom par le vice-président du Conseil de la nation, M. Rabah Baghali, à l'occasion de la tenue de la 6e Conférence mondiale des présidents de Parlement, au siège de l'Office des Nations unies (Genève), M. Nasri a souligné que "la dégénérescence que connaît le monde à tous les niveaux est due à la fragilité des organisations internationales chargées de la protection des droits et de la mise en œuvre de la légalité internationale".
Il a affirmé, dans ce sens, que l'Algérie, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, "a toujours plaidé pour l'instauration d'un ordre mondial juste et équilibré, et orienté sa diplomatie suivant des approches rationnelles pour sortir de cette impasse mondiale multidimensionnelle, lesquelles sont basées sur la réforme de l'Organisation des Nations unies".
A travers sa qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité, "l'Algérie a constaté, de près, la gravité des dysfonctionnements au sein de cette instance et les injustices qu'elle inflige aux peuples et le continent africain, en témoigne notamment son incapacité à empêcher la déportation du peuple palestinien et le génocide perpétré contre lui par l'occupation sioniste", déplore M. Nasri.
Dans ce cadre, le président du Conseil de la nation a souligné que la tension recrudescente dans le monde "ne pourra s'apaiser qu'à travers une position ferme vis-à-vis du colonialisme, l'application effective de la coercition et des sanctions, la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme, la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats, ainsi que l'arrêt par les puissances coloniales d'attiser et d'exploiter les conflits régionaux".
Il a, dans ce contexte, rappelé la situation résultant de la déviation du droit international, ce qui a "attisé les conflits, favorisé l'expansion de l'occupation dont la barbarie s'amplifie de plus en plus, comme en témoigne la tragédie à Ghaza et dans les territoires palestiniens occupés".
Face à cette réalité, le président du Conseil de la nation a appelé les parlementaires du monde entier à "permettre au principe de non-alignement de contribuer au rééquilibrage des relations internationales et à l'atténuation des retombées de la polarisation alimentant les affrontements", les exhortant à "s'attacher à la réforme de l'Organisation des Nations unies".
A noter que la délégation parlementaire algérienne participant à la 6e Conférence mondiale des présidents de parlement a quitté la salle des séances lorsque le président du parlement de l'entité sioniste s'apprêtait à prendre la parole.