Crimes coloniaux: l'Algérie soutient toutes les démarches réclamant justice

ALGER - Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, a affirmé, mardi, que l'Algérie soutenait toutes les démarches réclamant justice pour les crimes coloniaux, notamment ceux perpétrés par l'occupation française en Algérie, en vue de mettre un terme à la politique du déni et de l'impunité. Lors de l'ouverture du colloque international intitulé: "Les crimes coloniaux dans l'histoire de l'humanité ... des blessures de la mémoire collective à l'exigence de la justice historique", organisé par le ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit, sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le ministre a déclaré que l'Algérie "a toujours soutenu et continue de soutenir toutes les nobles démarches réclamant justice pour les crimes coloniaux, en œuvrant avec force à mettre fin à la politique du déni et de l'impunité et à tenir les auteurs de ces crimes pour entièrement responsables des séquelles du colonialisme, de l'esclavage, du pillage des richesses, de l'atteinte aux identités et de la déformation des cultures". Il a rappelé, à ce propos, que "les crimes coloniaux atroces subis par l'Algérie et de nombreux peuples à travers le monde sont des crimes imprescriptibles conformément aux principes et chartes internationaux, et qui ne sauraient être jetés à l'oubli, mais doivent être reconnus". Soulignant que l'Algérie "est une composante essentielle du tissu mondial, fidèle à la paix et à la sécurité, grâce à sa direction clairvoyante et à son peuple digne, et mobilisée en faveur des causes de libération", le ministre a affirmé que la Révolution algérienne a toujours été "une source d'inspiration pour les peuples opprimés". Ainsi, il a rappelé que l'Algérie "n'a jamais failli à son engagement en faveur des causes justes et des aspirations légitimes des peuples, à l'instar de celles des deux peuples frères, sahraoui et palestinien", évoquant, à ce titre, la souffrance des Palestiniens à Ghaza qui est devenue, a-t-il dit, "un cimetière des principes juridiques fondamentaux sur lesquels repose le système international". "L'Algérie, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, accorde aujourd'hui un intérêt particulier à la préservation de la mémoire, en tant que source de valeurs et de principes et vecteur essentiel de justice", a rappelé M. Rebiga. "Dans cette conscience renouvelée, émerge une prise de conscience croissante des peuples, autrefois victimes de colonialisme, qui renouvellent aujourd'hui leur revendication pour un nouveau processus, non seulement pour tourner la page du passé, mais pour le réécrire sous l'angle de la victime, en jetant les bases d'une justice historique mettant fin à l'arrogance et renforçant la construction d'un avenir commun basé sur la dignité et le respect mutuel", a-t-il souligné. Concernant le colloque qui regroupe un panel d'enseignants, d'académiciens et d'experts nationaux et étrangers, M. Rebiga a précisé qu'il constituait "une opportunité pour approfondir le débat sur les crimes du colonialisme", ce qui représente "l'engagement moral, le devoir historique envers le présent et l'avenir et le cri de conscience contre l'oubli". La cérémonie d'ouverture de ce colloque, organisé dans le cadre de la célébration du 63e anniversaire de la Fête de l'Indépendance et du recouvrement de la souveraineté nationale, s'est déroulée en présence du conseiller auprès du président de la République, chargé des affaires politiques et des relations avec la jeunesse, la société civile et les partis politiques, M. Zoheir Bouamama, ainsi que des personnalités nationales et de représentants de secteurs ministériels et d'institutions publiques, de la famille révolutionnaire et de la société civile.

Juil 1, 2025 - 21:09
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Crimes coloniaux: l'Algérie soutient toutes les démarches réclamant justice
Crimes coloniaux: l'Algérie soutient toutes les démarches réclamant justice

ALGER - Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, a affirmé, mardi, que l'Algérie soutenait toutes les démarches réclamant justice pour les crimes coloniaux, notamment ceux perpétrés par l'occupation française en Algérie, en vue de mettre un terme à la politique du déni et de l'impunité.

Lors de l'ouverture du colloque international intitulé: "Les crimes coloniaux dans l'histoire de l'humanité ... des blessures de la mémoire collective à l'exigence de la justice historique", organisé par le ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit, sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le ministre a déclaré que l'Algérie "a toujours soutenu et continue de soutenir toutes les nobles démarches réclamant justice pour les crimes coloniaux, en œuvrant avec force à mettre fin à la politique du déni et de l'impunité et à tenir les auteurs de ces crimes pour entièrement responsables des séquelles du colonialisme, de l'esclavage, du pillage des richesses, de l'atteinte aux identités et de la déformation des cultures".

Il a rappelé, à ce propos, que "les crimes coloniaux atroces subis par l'Algérie et de nombreux peuples à travers le monde sont des crimes imprescriptibles conformément aux principes et chartes internationaux, et qui ne sauraient être jetés à l'oubli, mais doivent être reconnus".

Soulignant que l'Algérie "est une composante essentielle du tissu mondial, fidèle à la paix et à la sécurité, grâce à sa direction clairvoyante et à son peuple digne, et mobilisée en faveur des causes de libération", le ministre a affirmé que la Révolution algérienne a toujours été "une source d'inspiration pour les peuples opprimés".

Ainsi, il a rappelé que l'Algérie "n'a jamais failli à son engagement en faveur des causes justes et des aspirations légitimes des peuples, à l'instar de celles des deux peuples frères, sahraoui et palestinien", évoquant, à ce titre, la souffrance des Palestiniens à Ghaza qui est devenue, a-t-il dit, "un cimetière des principes juridiques fondamentaux sur lesquels repose le système international".

"L'Algérie, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, accorde aujourd'hui un intérêt particulier à la préservation de la mémoire, en tant que source de valeurs et de principes et vecteur essentiel de justice", a rappelé M. Rebiga.

"Dans cette conscience renouvelée, émerge une prise de conscience croissante des peuples, autrefois victimes de colonialisme, qui renouvellent aujourd'hui leur revendication pour un nouveau processus, non seulement pour tourner la page du passé, mais pour le réécrire sous l'angle de la victime, en jetant les bases d'une justice historique mettant fin à l'arrogance et renforçant la construction d'un avenir commun basé sur la dignité et le respect mutuel", a-t-il souligné.

Concernant le colloque qui regroupe un panel d'enseignants, d'académiciens et d'experts nationaux et étrangers, M. Rebiga a précisé qu'il constituait "une opportunité pour approfondir le débat sur les crimes du colonialisme", ce qui représente "l'engagement moral, le devoir historique envers le présent et l'avenir et le cri de conscience contre l'oubli".

La cérémonie d'ouverture de ce colloque, organisé dans le cadre de la célébration du 63e anniversaire de la Fête de l'Indépendance et du recouvrement de la souveraineté nationale, s'est déroulée en présence du conseiller auprès du président de la République, chargé des affaires politiques et des relations avec la jeunesse, la société civile et les partis politiques, M. Zoheir Bouamama, ainsi que des personnalités nationales et de représentants de secteurs ministériels et d'institutions publiques, de la famille révolutionnaire et de la société civile.