Dernière révélation de Larbi Zitout : «La marine algérienne est dotée de missiles Tom Cruise»

Par M. Aït Amara – Le pince-sans-rire londonien Larbi Zitout a étalé toute son ignorance crasse dans un récent enregistrement vidéo qui met à nu son indigence intellectuelle et son ignorance totale des questions géostratégiques. On n’ignorait pas que cet ancien diplomate s’est égaré dans un désert d’ignorance, mais on ne savait pas cette étendue aride aussi vaste. L’expert londonien de tout et de rien vient de nous inventer un nouveau missile qu’il a baptisé «Tom Cruise», inspiré des fictions hollywoodiennes qu’il affectionne, si bien qu’il en a lui-même produit une, sortie tout droit de son four à pain. Son titre : «Quinze OVNI dans le ciel d’Alger».

C’est, en gros, l’histoire de pêcheurs qui ont aperçu des lumières étranges briller à l’aube, alors qu’ils s’affairaient à remonter leurs filets emplis de sardines frétillantes. Le reflet de la lune sur la mer, alors que le soleil s’étirait encore avant de sortir de son lit, a laissé apparaître des objets volants que les marins se sont empressés, dans un réflexe machinal dicté par l’instinct de survie, de signaler, non pas aux services de sécurité, mais au… boulanger de Londres. Evidemment, n’importe quel pêcheur sensé aurait adopté le même comportement dans pareilles circonstances : penser spontanément à appeler Larbi Zitout.

Dans sa dernière vidéo, ce dernier a redoublé d’ingéniosité, non seulement en inventant un nouveau missile, mais en montant une arme américaine sur un sous-marin russe appartenant à l’armée algérienne. Ça, sincèrement, il fallait l’oser ! Le félon voulait clairement faire allusion au missile de croisière Cruise, fabriqué par les Etats-Unis, mais il s’est emmêlé les pédales dans sa course à l’absurde. Il serait tout de même utile de rappeler, pour éclairer la lanterne de ce Larbi Zitout, que c’est le submersible de la marine algérienne qui fonctionne à propulsion nucléaire, et non pas, comme il semble le croire dans son imagination débordante, les missiles embarqués qui sont équipés d’ogives nucléaires.

A ce stade, il serait presque touchant de constater qu’au lieu d’étaler la pâte dans sa boulange, Larbi Zitout persiste à allotir son inculture risible devant un public toujours plus goinfre, qui avale son spectacle grotesque goulument en position couchée. Mais, blague à part, son ignorance n’est pas qu’un simple trait comique, tant elle devient dangereuse lorsqu’elle prétend éclairer le débat public.

Les dernières divagations de Larbi Zitout ne sont, en réalité, que le reflet affligeant du niveau général de ses semblables, cette cohorte d’illuminés numériques qui, comme lui, gagnent leur vie en se parlant à eux-mêmes à travers l’écran de leur téléphone, dans une mise en scène digne des cas d’école en psychiatrie. Ces monologues délirants, débités avec le sérieux feint d’un chroniqueur de haute volée, séduisent malheureusement une frange de spectateurs en mal de repères, nostalgiques d’un certain cinéma burlesque – version sonore et colorisée – où l’absurde tutoie le ridicule, et où le grotesque devient programme politique.

M. A.-A.