Développement de l’agriculture africaine : L’Algérie soutient une Afrique sans faim

Les défis et l’avenir du continent africain dans le secteur agricole étaient le débat du Sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) sur le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA) post-Malabo tenu à Kampala, capitale de l’Ouganda. 

Les travaux ont été sanctionnés par l’adoption de la Déclaration de Kampala pour le renforcement de la réforme globale des systèmes agro-alimentaires pour la période 2026-2035. C’est ce qu’a indiqué, ce samedi, un communiqué du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche.

La même source a précédemment évoqué la présentation de l’expérience algérienne dans le développement de l’agriculture. Lors des travaux du Sommet, qui a également adopté le Plan d’action du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine et la croissance économique durable pour la même période, et auquel a également participé la secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des affaires africaines, Bakhta Selma Mansouri, le ministre de l’Agriculture, Youcef Cherfa, a présenté un exposé détaillé sur les efforts déployés par l’Algérie dans le développement de l’agriculture et des systèmes alimentaires.

Il a ainsi souligné, dans son intervention, « les efforts déployés par l’Algérie pour le développement de l’agriculture et des systèmes alimentaires, l’expérience algérienne dans le renforcement des capacités humaines en matière de gestion durable et intégrée des ressources naturelles, ainsi que le développement du système de recensement national, notamment à travers la réalisation du Recensement général de l’agriculture (RGA) en 2024 ».

Le ministre a également appelé au renforcement « de la coopération continentale et au lancement de partenariats ambitieux ». L’objectif est de hisser les systèmes alimentaires des États africains à des niveaux supérieurs afin de relever les défis actuels et de promouvoir un développement agricole inclusif à travers le continent africain, a précisé le ministère dans un communiqué.

Ce dernier a également signalé la tenue, en marge de cet événement, de rencontres bilatérales avec ses homologues africains ainsi qu’avec des représentants d’organisations et d’instances régionales concernées par l’agriculture et la sécurité alimentaire.

Pour rappel, le PDDAA, créé en 2003, est considéré comme l’un des cadres continentaux de l’Agenda 2063, il vise à aider les pays africains à éliminer la faim et réduire la pauvreté en favorisant la croissance économique grâce à un développement axé sur l’agriculture. Il encourage également une augmentation des crédits budgétaires nationaux alloués au secteur agricole.

Le sommet, qui a duré trois jours (du 9 au 11 janvier), a rassemblé plus de 2 000 délégués, dont des experts agricoles, des ministres et des chefs d’Etat de plus de 40 membres de l’UA.

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