Du travail attend nos sélections nationales

La sélection nationale algérienne de triathlon doit encore progresser après sa performance lors de l’Open Africa « Élite » qui s’est tenu à Tipaza. En effet, les résultats obtenus par nos athlètes n’ont pas été à la hauteur des attentes, face à une concurrence internationale particulièrement forte. Chez les dames, Imène Maldji a terminé à la 12e place sur 15 participantes, avec un chrono de 1h14min18s. Cette performance reste en deçà de son précédent exploit, notamment sa médaille de bronze lors de l’édition 2022 en Tunisie. La victoire est revenue à la Slovène Tjasa Vrtacic, qui a su dominer la compétition féminine.

Du côté des messieurs, la meilleure performance algérienne a été réalisée par Adel Rabir, qui a bouclé le parcours en 1h05min25s, se classant 29e sur 38 participants. L’épreuve masculine a été remportée par l’Italien Lorenzo Pelliciardi, soulignant le haut niveau des concurrents présents. Pour revenir à cette compétition, organisée au village touristique CET de Tipaza, elle a rassemblé 85 athlètes venus de 21 pays, dont des nations européennes de premier plan comme l’Italie, l’Allemagne, l’Autriche et la France, ainsi que des représentants d’Océanie et d’Asie. La sélection algérienne, composée de six triathlètes (quatre hommes et deux dames), a bénéficié d’un stage de préparation avant l’épreuve, dans l’objectif d’améliorer leur classement mondial et d’évaluer leur niveau en vue des prochains rendez-vous internationaux, notamment les Jeux africains d’Accra.

Malgré les conditions idéales offertes par le site de Tipaza, les résultats montrent que la sélection nationale doit travailler davantage pour rivaliser avec des athlètes d’expérience et de haut niveau. Bien que le triathlon algérien, en pleine croissance depuis la création de la fédération en 2020, dispose d’un potentiel certain, il reste nécessaire de renforcer la préparation des athlètes pour réaliser les résultats souhaités. Ainsi, et malgré le fait que l’Open Africa Élite à Tipaza ait permis à nos triathlètes de se confronter à une élite internationale, il révèle cependant que du travail reste à faire pour que la sélection nationale algérienne puisse s’imposer durablement dans cette discipline exigeante.

K. M.