Afrique : Kamel Rezig milite pour davantage de commerce intra-africain.

Le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, M Kamel Rezig, a appelé, samedi à Alger, les entrepreneurs algériens et africains à établir de « véritables » partenariats commerciaux 

M. Rezig s’exprimait lors des travaux du Forum africain d’investissement et du commerce (AFIC) qui a réuni  près de 1000 opérateurs économiques et experts de 43 pays.

« L’essor économique que connait l’Algérie lui ouvre des perspectives très prometteuses », a souligné d’emblée le ministre qui a en a profité pour faire un appel du pied aux investisseurs pour qu’ils exploitent « toutes les ressources matérielles, humaines et naturelles importantes dont regorge l’Algérie », et qu’ils bâtissent avec leurs homologues africains « de véritables partenariats économiques ».

Il a par ailleurs estimé que les dix prochaines années seront « la décennie du continent africain en général et de l’Algérie en particulier » qui est, selon lui, en train d’émerger en tant que « puissance économique imposante sur la scène internationale ».

Pour ce faire, le ministre du Commerce extérieur a évoqué « les réformes substantielles stratégiques » orientées par les pouvoirs publics « vers l’intégration, le partenariat et l’ouverture », à travers les méga-projets « dans le domaine du transport ferroviaire et terrestre ».

Anticipant la quatrième édition de la Foire commerciale intra-africaine, qui se tiendra début septembre à Alger, M Rezig a assuré qu’elle sera « une opportunité pour les sociétés algériennes » d’avoir un accès plus large au continent africain. 

De son côté, le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, M. Lakhdar Rekhroukh, a mis l’accent sur l’importance d’accélérer l’intégration continentale qui doit passer « par le développement des des routes, des ports, des aéroports et des voies ferrées », et permettre de renforcer « l’unité nationale et l’ouverture régionale » tout en connectant « les peuples et les marchés africains »

En conclusion, le directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), M Omar Rekkache, a rappelé que le commerce intra-africain ne représentait « que 15% du volume total des échanges continentaux » tandis que les investissements intra-africains « ne dépassaient pas 12% du total des investissements directs étrangers ».

Mansouria Fodeili

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