Ghaza confrontée à un "risque critique" de famine
PARIS - La bande de Ghaza est confrontée à un "risque critique" de famine, avec 22% de la population bientôt dans une situation "catastrophique", suite à plus de deux mois de blocus de l'aide humanitaire imposé par l'occupation sioniste, indique lundi un rapport du Cadre Intégré de Classification de la sécurité alimentaire (IPC). Après 19 mois d'agressions sionistes, "la bande de Ghaza est toujours confrontée à un risque critique de famine", souligne le rapport, cité par des médias, ajoutant que "des produits indispensables à la survie des gens sont soit épuisés, soit devraient manquer dans les semaines à venir". Il prévient à cet effet que toute la population Palestinienne "est confrontée à de hauts niveaux d'insécurité alimentaire aigüe, un demi-million faisant face à de l'inanition". Fruit du travail d'expertise d'ONG, institutions et agences de l'ONU spécialisées, le document alerte que toute la population Palestinienne risque d'être, d'ici septembre, en situation de crise ou pire en termes d'insécurité alimentaire, et 470.000 personnes, soit 22% du total, en situation de "catastrophe". Du 1er avril au 10 mai, le consortium, qui classe le niveau d'insécurité alimentaire selon cinq niveaux, a classé 244.000 personnes en situation de catastrophe (niveau 5), 925.000 en niveau 4 (urgence). "C'est une détérioration significative par rapport à la précédente analyse de l'IPC" publiée en octobre, note le rapport. Dans la foulée de cette publication, "face au risque imminent de famine, à l'effondrement quasi total de l'agriculture et à la possible apparition d'épidémies meurtrières à Ghaza", l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a appelé lundi à "la restauration immédiate de l'accès humanitaire et à la levée des blocus".


PARIS - La bande de Ghaza est confrontée à un "risque critique" de famine, avec 22% de la population bientôt dans une situation "catastrophique", suite à plus de deux mois de blocus de l'aide humanitaire imposé par l'occupation sioniste, indique lundi un rapport du Cadre Intégré de Classification de la sécurité alimentaire (IPC).
Après 19 mois d'agressions sionistes, "la bande de Ghaza est toujours confrontée à un risque critique de famine", souligne le rapport, cité par des médias, ajoutant que "des produits indispensables à la survie des gens sont soit épuisés, soit devraient manquer dans les semaines à venir".
Il prévient à cet effet que toute la population Palestinienne "est confrontée à de hauts niveaux d'insécurité alimentaire aigüe, un demi-million faisant face à de l'inanition".
Fruit du travail d'expertise d'ONG, institutions et agences de l'ONU spécialisées, le document alerte que toute la population Palestinienne risque d'être, d'ici septembre, en situation de crise ou pire en termes d'insécurité alimentaire, et 470.000 personnes, soit 22% du total, en situation de "catastrophe".
Du 1er avril au 10 mai, le consortium, qui classe le niveau d'insécurité alimentaire selon cinq niveaux, a classé 244.000 personnes en situation de catastrophe (niveau 5), 925.000 en niveau 4 (urgence).
"C'est une détérioration significative par rapport à la précédente analyse de l'IPC" publiée en octobre, note le rapport.
Dans la foulée de cette publication, "face au risque imminent de famine, à l'effondrement quasi total de l'agriculture et à la possible apparition d'épidémies meurtrières à Ghaza", l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a appelé lundi à "la restauration immédiate de l'accès humanitaire et à la levée des blocus".