Energies renouvelables : Bosch partage son expertise avec l’Algérie

L’Algérie, qui œuvre à réaliser sa transition énergétique, compte bénéficier de la technologie et de l’expertise de l’Allemagne. La société Bosch se dit prête à fournir des solutions innovantes afin de soutenir les efforts de l’Algérie dans le développement des énergies renouvelables. C’est ce qu’a affirmé Markus Thill, président de Bosch en Afrique.

Le même responsable a mis en avant le potentiel de l’Algérie dans le domaine des énergies renouvelables, principalement l’hydrogène vert et l’énergie solaire. A la tête d’une délégation de la société allemande Bosch, Markus Thill a été reçu ce dimanche par le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Energie chargé des énergies renouvelables, a indiqué le ministère de l’Energie dans un communiqué.

Le président de Bosch en Afrique, qui a qualifié le potentiel de l’Algérie en énergies renouvelables « parmi les meilleurs au monde », a exprimé la disponibilité de la société à fournir des solutions innovantes à même de soutenir les efforts de l’Algérie dans la promotion des énergies renouvelables et leur intégration dans le mix énergétique national.

De son côté, le secrétaire d’Etat chargé des énergies renouvelables, Noureddine Yassa, a souligné « l’importance de tirer parti de la technologie et des expertises allemandes pour développer le secteur énergétique en Algérie ». Cela, a-t-il dit, « en accord avec la stratégie du pays visant à réaliser la transition énergétique et à promouvoir le développement durable ». M. Yassa a ainsi présenté une vision globale des programmes de développement du secteur de l’énergie, des mines, des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert adoptés par l’Algérie.

Cette rencontre, à laquelle ont pris part des cadres du ministère, a été aussi une occasion de renforcer le partenariat bilatéral entre l’Algérie et l’Allemagne dans le secteur des énergies nouvelles et renouvelables ainsi que de l’hydrogène vert, et d’échanger des expériences pour soutenir la transition énergétique durable en Algérie.

Lors de la réunion, des opportunités de partenariat et d’investissement dans divers domaines liés à l’énergie, aux énergies nouvelles et renouvelables, à l’hydrogène vert et à ses dérivés, tels que l’ammoniac et le méthanol, ainsi qu’aux technologies de réduction de l’empreinte carbone ont également été évoquées, a précisé le ministère

Les possibilités de coopération entre les entreprises algériennes et la société Bosch à travers la chaîne de valeur ont été mises en avant, notamment dans les domaines de l’hydrogène vert, y compris l’exploitation et la production locale de technologies de décomposition et de piles à combustible (fuel cells) à haute efficacité. Il s’agit aussi de leur intégration avec des projets d’énergie solaire photovoltaïque et d’énergie éolienne, a signalé le ministère, qui a fait savoir que « les deux parties ont discuté des opportunités de coopération dans les études d’ingénierie, le transfert de technologie et l’échange d’expertise ».

Des projets futurs communs visant à développer des applications technologiques de piles à combustibles alimentées par des centrales solaires et éoliennes pour la production d’électricité dans les zones isolées, ainsi que le remplacement de l’utilisation du diesel dans le sud du pays, en s’appuyant sur des technologies modernes à haute efficacité, ont aussi été abordés, a-t-on ajouté.

L’accent a également été mis sur l’importance de la formation et du renforcement des capacités humaines dans le domaine des énergies nouvelles et renouvelables, afin de qualifier les compétences algériennes et de soutenir le développement durable.

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