Face aux lâches agressions sionistes: L’Algérie s’associe à une vaste condamnation arabo-musulmane

Face à l’escalade des tensions au Moyen-Orient, l’Algérie et 20 pays arabes et musulmans ont fermement condamné les attaques israéliennes contre l’Iran, lancées depuis vendredi dernier. Par Meriem B. Dans un communiqué commun, les chefs de la diplomatie de ces États dénoncent ce qu’ils qualifient d’«agression» et appellent au respect de la souveraineté des nations, […]

Juin 17, 2025 - 21:11
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Face aux lâches agressions sionistes: L’Algérie s’associe à une vaste condamnation arabo-musulmane

Face à l’escalade des tensions au Moyen-Orient, l’Algérie et 20 pays arabes et musulmans ont fermement condamné les attaques israéliennes contre l’Iran, lancées depuis vendredi dernier.

Par Meriem B.
Dans un communiqué commun, les chefs de la diplomatie de ces États dénoncent ce qu’ils qualifient d’«agression» et appellent au respect de la souveraineté des nations, à l’arrêt des hostilités, et réaffirment la nécessité d’un règlement pacifique des différends. Inquiets pour la stabilité régionale, ils insistent sur l’urgence de relancer le dialogue et d’éviter toute dérive militaire, dans un contexte déjà explosif.
Les ministres des Affaires étrangères de l’Algérie, la Jordanie, le Pakistan, Bahreïn, Brunéi Darussalam, la Turquie, le Tchad, la Gambie, l’Union des Comores, Djibouti, l’Arabie saoudite, le Soudan, la Somalie, les Emirats arabes unis, l’Irak, le Sultanat d’Oman, le Qatar, Koweït, la Libye, l’Egypte et la Mauritanie ont déclaré que «face aux développements régionaux rapides et à l’escalade sans précédent des tensions au Moyen-Orient», résultant de l’agression de l’occupant israélien contre la République islamique d’Iran, ils «rejettent et condamnent» les attaques de l’occupant israélien «menées depuis l’aube du 13 juin 2025 contre l’Iran, ainsi que toute pratique violant le droit international, les principes de la Charte des Nations unies», et réaffirment «la nécessité de respecter la souveraineté des Etats, l’intégrité de leurs territoires, les principes de bon voisinage et de règlement pacifique des conflits». Les ministres ont également exprimé, leur «profonde inquiétude face à cette escalade dangereuse qui menace la sécurité et la stabilité de toute la région», soulignant «la nécessité de mettre fin aux actions hostiles» de l’occupant israélien contre l’Iran, à un moment où le Moyen-Orient connaît des tensions croissantes, et «l’importance de réduire les tensions en vue d’un cessez-le-feu et d’un apaisement global». Ils ont insisté sur «l’importance de faire du Moyen-Orient une zone exempte d’armes nucléaires et d’autres armes de destruction massive, conformément aux résolutions internationales pertinentes et sans sélectivité», et ont appelé à «l’adhésion rapide de tous les pays de la région au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires». Les ministres des Affaires étrangères ont aussi «souligné l’impératif de ne pas cibler les installations nucléaires placées sous les garanties de l’Agence internationale de
l’énergie atomique (AIEA), conformément aux décisions de l’AIEA et du Conseil de sécurité, car cela constitue une violation flagrante du droit international et du droit international humanitaire au titre de la Convention de Genève de 1949», mettant en avant «la nécessité de revenir au processus de négociations dès que possible comme seule voie pour parvenir à un accord durable sur le programme nucléaire iranien». Enfin, les ministres ont souligné «l’importance du respect de la liberté de navigation sur les voies maritimes internationales, conformément au droit international en vigueur, et de la non mise en péril de la sécurité maritime internationale», affirmant que «la seule issue aux crises régionales réside dans la diplomatie, le dialogue et le respect des principes de bon voisinage, selon le droit international et la Charte des Nations unies», tout en soulignant qu’«aucune solution militaire ne saurait régler la crise actuelle». Alors que les tensions ne cessent de croître dans la région, cette prise de position collective marque une volonté claire de plusieurs capitales arabes et musulmanes d’éviter une confrontation généralisée et de ramener les acteurs à la table des négociations. Un message fort en faveur de la paix, dans une zone où le moindre dérapage pourrait avoir des conséquences catastrophiques.

Le roi de Jordanie avertit contre une escalade des tensions
Les agressions menées par l’entité sioniste contre l’Iran risquent de provoquer une «dangereuse escalade des tensions» dans la région «et au-delà», a affirmé hier le roi Abdallah II de Jordanie. «Avec l’expansion par (l’entité sioniste) de son offensive à l’Iran, il est impossible de dire où les frontières de ce champ de bataille s’arrêteront», a déclaré le souverain jordanien, lors d’un discours devant le Parlement européen à Strasbourg, soulignant que cela «est une menace pour tout le monde». Evoquant par ailleurs, l’agression sioniste «cruelle» en cours dans la bande de Ghaza, il a estimé que «la seule solution viable» devait reposer sur une «paix juste». «Notre sécurité à tous ne pourra être garantie tant que la communauté internationale n’agira pas…», a-t-il insisté. L’entité sioniste a lancé vendredi dernier une série d’attaques contre l’Iran, faisant des martyrs et des blessés. De son côté, l’Iran réplique et s’est dit déterminé à combattre l’entité sioniste «jusqu’à la dernière goutte de sang» pour protéger le pays.

M. B.