18 € pour un séjour en Algérie : un touriste raconte son incroyable voyage

Passer dix jours de vacances en Algérie avec seulement 18 euros.

S’il y a bien un atout dont la destination Algérie peut se vanter, au-delà de son potentiel touristique indéniable, ce sont l’hospitalité et la générosité de son peuple.

Après un voyage en Algérie riche en découvertes et en émotions, un touriste italien a fait le point sur son expérience, abordant notamment le volet du coût de son séjour. Et ce qu’il a dépensé est pour le moins surprenant.

« 18 € le séjour. Le reste ?…»

Dans une vidéo postée sur son TikTok mercredi 17 septembre, Giovanni, qui tient un restaurant italien à Grenoble, en France, a été interrogé sur le coût de son séjour en Algérie. 

« Je ne sais pas combien ça coûte, mais je peux vous dire combien ça m’a coûté à moi », répond-il.

« J’ai dépensé au total 18 euros », poursuit-il, précisant qu’il ne s’agissait pas de ses dépenses quotidiennes mais de ses dépenses tout au long de son séjour en Algérie. 

18 euros seulement, soit à peine 4.600 dinars algériens au taux de change parallèle durant neuf jours. Comment est-ce possible ?

Très touché par l’accueil et l’hospitalité des Algériens, le touriste explique qu’il ne payait presque rien pour ses consommations et ses trajets en taxi. Dès qu’ils le reconnaissent comme étant un touriste étranger, les gens insistaient lourdement pour qu’il ne paye rien.

« À mon arrivée, j’ai payé l’assurance de ma voiture et l’agent m’a rendu la monnaie en dinar algérien. Il m’a donné l’équivalent de 22 euros. D’ailleurs, je garde encore des billets en dinar sur moi, dont je ne sais même pas la valeur », déclare le voyageur.

« Je me sentais comme un fils qui revient à la maison de ses parents »

Sur ces 22 euros, soit environ 5.800 dinars, le touriste italien n’en a dépensé que 18. « Les gens ne me permettaient pas de payer, même pas pour une bouteille d’eau », dit-il.

À chaque fois qu’il sortait son portemonnaie pour payer, « les personnes en face de moi se sentent vraiment vexées ».

D’ailleurs, il affirme qu’il ne se sentait même pas comme un invité en Algérie. « Je me sentais plutôt comme un fils qui revient à la maison de ses parents », ajoute Giovanni, tout en saluant chaleureusement l’hospitalité et la générosité des Algériens.

@spaccanapoli.grenoble