Hydrocarbures en Algérie: Les géants chinois en force
Les entreprises chinoises sont de plus en plus présentes dans le secteur des hydrocarbures en Algérie, que ce soit dans les projets pétroliers, gaziers ou encore ceux de la pétrochimie. Rien que pour le dernier appel d’offres concernant d’importants projets de développement et d’exploration d’hydrocarbures dans le sud algérien, ce sont deux entreprises de nationalité […] The post Hydrocarbures en Algérie: Les géants chinois en force appeared first on Le Jeune Indépendant.

Les entreprises chinoises sont de plus en plus présentes dans le secteur des hydrocarbures en Algérie, que ce soit dans les projets pétroliers, gaziers ou encore ceux de la pétrochimie.
Rien que pour le dernier appel d’offres concernant d’importants projets de développement et d’exploration d’hydrocarbures dans le sud algérien, ce sont deux entreprises de nationalité chinoise à avoir décroché des permis d’exploitation de deux projets sur les cinq soumis à concurrence. Ce qui signifie que les offres techniques et financières des deux majors chinois ont réussi à passer, sans encombre, le cap des évaluations.
Il s’agit des entreprises Zhongman Petroleum and Natural Gas Group Corp (ZPEC) et de la China Petroleum & Chemical Corporation, plus connue sous le nom de Sinopec, déjà présente dans divers projets en Algérie.
La ZPEC a remporté un appel d’offres pour développer un bloc de gaz naturel dénommé Bloc Zarafa II, situé dans le bassin d’Ahnet-Gourara, dans la wilaya de Timimoun. Quant à Sinopec, elle s’est vu adjuger le bloc Qarn El Qessa II, dans le bassin Gourara, également dans la wilaya de Timimoun.
L’importance et le fort potentiel du secteur algérien des hydrocarbures sont reconnus à l’échelle internationale. C’est ce qui est démontré à travers le marché boursier qui a réagi positivement à l’obtention par la ZPEC d’un projet en Algérie.
Au lendemain de cette acquisition, « les actions de Zhongman Petroleum and Natural Gas Group ont bondi » après que l’entreprise chinoise privée de services pétroliers ait « annoncé avoir remporté les droits d’exploration et de développement du bloc de gaz naturel Zerafa II en Algérie ».
Ce projet concerne un contrat de partage de production, selon la société basée à Shanghai, qui a préféré rester discrète sur la valeur de l’investissement. La société chinoise a précisé que le bloc obtenu couvre plus de 38 697 kilomètres carrés et se trouve dans la partie sud du bassin de Gourara-Timimoun, le principal bassin gazier du pays.
Néanmoins, des détails seront réglés, ultérieurement, avec l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft), à la lumière des politiques d’exploration et de développement des champs pétroliers et gaziers de l’Algérie et des conditions de ce projet qui, a-t-elle souligné, l’aidera « à consolider et à renforcer son contrôle sur les ressources pétrolières et gazières en amont ». La ZPEC est déjà présente en Chine, au Kazakhstan et en Irak.
S’agissant du géant chinois Sinopec, il y a lieu de relever qu’il a consenti à investir un important montant en Algérie en février dernier. Elle a signé avec la société nationale des hydrocarbures Sonatrach un contrat d’une valeur de 850 millions de dollars USD pour l’exploration et l’exploitation du champ gazier de Hassi Berkane-Nord (HBAN), situé entre les deux wilayas d’Ouargla et d’El-Méniaâ. Le contrat est un partenariat sous forme de partage de production entre Sonatrach et Sinopec. Le financement de l’exploration sera assuré à hauteur de 100 % par la société chinoise.
Sinopec est un partenaire de longue date de Sonatrach. Ils ont notamment collaboré sur le développement du champ pétrolifère de Zarzaitine, dans la wilaya d’Illizi.
Les entreprises chinoises ne comptent pas s’arrêter à l’investissement dans le seul secteur des hydrocarbures conventionnels en Algérie, mais ambitionnent également se lancer dans les énergies nouvelles et renouvelables pour lesquelles elles ont déjà manifesté leur intérêt.
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