Il a animé vendredi soir un concert à Tizi Ouzou: Le chanteur Mohamed Allaoua enflamme son public
La star de la chanson kabyle rythmée, Mohamed Allaoua, a enflammé son public vendredi soir au stade 1er-Novembre-1954 de Tizi Ouzou. Des milliers de personnes, essentiellement des familles, ont commencé à affluer deux heures avant le début du spectacle, nécessitant le déploiement d’un important dispositif de la Sûreté nationale. Par Hamid Messir soir au stade […]

La star de la chanson kabyle rythmée, Mohamed Allaoua, a enflammé son public vendredi soir au stade 1er-Novembre-1954 de Tizi Ouzou. Des milliers de personnes, essentiellement des familles, ont commencé à affluer deux heures avant le début du spectacle, nécessitant le déploiement d’un important dispositif de la Sûreté nationale.
Par Hamid Messir
soir au stade 1er-Novembre-1954 de Tizi Ouzou. Des milliers de personnes, essentiellement des familles, ont commencé à affluer deux heures avant le début du spectacle, nécessitant le déploiement d’un important dispositif de la Sûreté nationale. ont été installées en carrés sous l’encadrement des fonction-naires de la Direction de la jeu-nesse et des sports, organisatri-ce du spectacle dans le cadre des festivités de célébration du 63e anniversaire de l’indépendan-ce. La chaleur n’a pas dissuadé les fans de Allaoua de venir prendre place dans l’enceinte du stade où des bouteilles d’eau étaient proposées gratuitement pour étancher la soif. C’est aux environs de 20h30 que l’anima-trice de la soirée a annoncé le début du concert avec la partici-pation de jeunes artistes aux côtés de la star de la chanson kabyle, notamment Yacine Idresse, Brahima Medani et Yousse Hessas. A 21h, Mohamed Allaoua est monté sur scène sous des cris et des youyous qui fusaient des gradins et de la pelouse. Enchaînant ses tubes «Ass-a yif ussan» (Aujourd’hui c’est le meilleur jour), «Ssar Tamurt Allo triciti»(Le charme du pays allo l’électricité), «Tamaghartiw» (Ma femme), «Atteddu» (Elle va se marier), «Lhoubiw amezwarou»(Mon pre-mier amour), «Asseggassagui attenawi» (Cette saison nous allons la remporter), «Tezzimiyid»(Vous m’avez entou-ré), «Mi amour»(Mon amour), «Assed ar ghouri»(Viens vers moi), «Achou yibouine» (Pourquoi j’ai fait ça) et d’autres titres. Il a, pendant près de trois heures, agrémenté ses fans, venus nombreuses et nombreux, de ses tubes tirés de son riche répertoire que le public reprenait en chœur, créant une ambiance particulière dans le public qui n’a pas manqué de danser au ryth-me des chansons. Ce n’est qu’à minuit que Allaoua a interprété sa dernière chanson «Baba Cheikh Asseggassagui attenawi» ( Mon vieux père cette saison nous allons la remporter), en honneur à la Jeunesse Sportive de Kabylie dont le président, pré-sent au stade, lui a offert un maillot du club portant son nom, alors que les feux d’artifice célé-brant le 63e anniversaire de la fête de l’Indépendance illumi-naient le ciel du stade 1er-Novembre pendant plusieurs minutes en guise aussi de clôture du concert. Le chanteur Mohamed Allaoua n’a pas caché sa joie à la fin de son spectacle, confiant à la presse : «C’est magnifique, le public et l’organi-sation, je remercie mes fans d’être venus nombreux, je vous adore toutes et tous». Allaoua a saisi l’occasion pour donner ren-dez-vous à ses fans pour une tournée cet été en Algérie, annonçant des spectacles à Ouacifs, Tigzirt, Azeffoune, Oued Amizour et Alger et soulignant qu’«il était temps de se produire à l’intérieur du pays pour rencon-trer mes fans après cette longue absence en me limitant à des spectacles à l’étranger». Interrogé sur son état de santé, le chanteur a tenu à rassurer son public : «Il est vrai que j’étais un peu fatigué, mais je me remets peu à peu. Mon souci de santé va être réglé inchallah aussi avec vos prières». A noter, enfin, que le chanteur Mohamed Allaoua a été honoré sur scène par une association culturelle d’Agouni Oucherki d’Aghribs qui lui a offert un maillot à son effigie en guise de reconnaissance pour ce qu’il a donné à la chanson kabyle, à l’instar de nombreux artistes de la région d’où lui aussi est natif.
H. M.