La 15e édition se tiendra les 28 et 29 août à Tizi Ouzou : La figue en fête

Le village de Lemsella de la commune d’Illoula Oumalou (wilaya de Tizi Ouzou) s’apprête à vivre au rythme de la fête de la figue, dans sa15ᵉ édition, prévue pour les 28 et 29 août. L’événement est organisé par l’association culturelle Tighilt Lemsella et le Comité du village, avec l’appui de plusieurs institutions locales, dont principalement […] The post La 15e édition se tiendra les 28 et 29 août à Tizi Ouzou : La figue en fête appeared first on Le Jeune Indépendant.

Août 24, 2025 - 03:12
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La 15e édition se tiendra les 28 et 29 août à Tizi Ouzou : La figue en fête

Le village de Lemsella de la commune d’Illoula Oumalou (wilaya de Tizi Ouzou) s’apprête à vivre au rythme de la fête de la figue, dans sa15ᵉ édition, prévue pour les 28 et 29 août. L’événement est organisé par l’association culturelle Tighilt Lemsella et le Comité du village, avec l’appui de plusieurs institutions locales, dont principalement l’APC d’Illoula Oumalou.

Sous le patronage de l’APW et l’APC d’Illoula Oumalou, la manifestation bénéficie du soutien de la direction des services agricoles, de la direction de la culture et des arts, de la direction de la jeunesse et des sports, de la direction du tourisme et de l’artisanat, du théâtre régional Kateb Yacine ainsi que de plusieurs associations connues pour leur mécénat. Il faut relever qu’au-delà de son aspect festif et convivial, la fête de la Figue se veut une vitrine du terroir local, dont justement la figue, fruit emblématique de toute la région de Kabylie.

Il faut reconnaître que sa culture, longtemps perçue comme un héritage naturel des vergers familiaux, connaît cependant d’énormes difficultés au cours de ces 30 dernières années, voire même plus. Les figuiers sont en voie de disparution dans plusieurs localités de la wilaya de Tizi Ouzou. Et les conséquences de la disparition des figuiers sont considérables sur le terrain. Un kilogramme de figues fraîches coûte à présent 400 DA. La figue sèche n’est pas cédée à moins de 2 000 DA le kilo. Or, au cours des années 1960, 1970 et 1980, la figue fraîche n’était pas commercialisée. Elle faisait l’objet d’un don. Idem concernant la figue sèche et autres fruits de saison, comme la figue de barbarie et les grenades. Leur rareté a fait que ces fruits font l’objet d’une commercialisation.

Aussi, cet événement de Lemssella est à considérer comme une occasion de valoriser ce fruit méditerranéen. S’il est à considérer comme vecteur économique, il faudrait revoir de fond en comble sa conception de production, autrement dit procéder à la replantation ou greffage des figuiers en nombre suffisant après sélection, bien sûr, car il y a des figues qui se consomment fraîches et il y en a qui sont destinées pour le séchage et la transformation. Et dans les deux, il faut agir sur les plans quantitatifs et qualitatifs. C’est la seule solution pour que la figue algérienne soit présente sur les étals des supermarchés des pays du monde entier au même titre que celles d’autres pays, comme la Turquie, l’Espagne, la Corse, la Palestine, l’Italie du Sud et tant d’autres pays méditerranéens. En somme, la figue doit être un vecteur économique d’abord, culturel et identitaire ensuite.

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