Infirmiers et aides-soignants diplômés du privé à Annaba : La protesta et le bras de fer avec le CHU persistent !

Le malaise des infirmiers et aides-soignants diplômés des instituts privés, en convention avec le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Ibn Rochd d’Annaba, persiste et s’amplifie. Le personnel de cette catégorie, dont le nombre est estimé à plusieurs dizaines de professionnels, poursuit ses actions de protestation pour exprimer sa colère et faire pression sur la tutelle, afin d’obtenir les décisions attendues depuis des années. Au cours de la semaine passée, les aides-soignants diplômés des instituts privés ont manifesté, une fois de plus, devant le siège de l’hôpital Ibn Rochd. Rassemblés dès les premières heures de la matinée, leur revendication principale reste la régularisation de leur statut et leur intégration à des postes permanents conformément à leurs fonctions actuelles. Cette manifestation s’inscrit dans un mouvement de contestation plus large qui dure depuis plusieurs mois. Les protestataires ont exprimé leur mécontentement face à l’inaction des autorités compétentes concernant leurs demandes répétées. Sous contrat jusqu’en juin prochain, ils dénoncent des conditions de travail particulièrement difficiles, effectuant en moyenne des semaines de 18 heures sur sept jours, bien au-delà des termes contractuels établis. Cette surcharge de travail affecte non seulement leur vie personnelle mais aussi la qualité des soins prodigués aux patients. Il convient de rappeler qu’en 2023, ces professionnels de la santé ont organisé plusieurs manifestations pour faire valoir leurs droits. Leurs revendications portaient notamment sur le paiement de six mois de salaires impayés, en prenant en compte les frais de transport et autres dépenses, situation aggravée par leurs conditions sociales difficiles. Il est important de noter que l’administration du CHU Ibn Rochd maintient une position ferme sur ce dossier. Elle a toujours affirmé que ces professionnels ne peuvent prétendre au statut d’employés, n’étant pas des contractuels mais travaillant dans le cadre d’un accord spécifique. Cette situation juridique complexe complique la recherche d’une solution pérenne. De plus, si la priorité en matière d’emploi est accordée aux diplômés des instituts nationaux de formation paramédicale, conformément aux directives ministérielles, la situation des diplômés du secteur privé pourrait être régularisée à l’avenir, en fonction des postes disponibles et conformément à la législation en vigueur.

Z. A.

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