Le président de l’Association des Confédérations africaines des sports olympiques (CASOL), Hamad Kalkaba Malboum, vient de souligner l’importance des 1ers Jeux scolaires africains (JAS), organisés en Algérie, à travers une interview accordée à l’APS. Selon lui, ces jeux ne se résument pas à une simple compétition. Ils représentent un projet ambitieux et durable, spécialement dédié à la jeunesse sportive sur le continent africain. Ces jeux sont une étape clé qui permet de repérer, suivre et soutenir les jeunes athlètes prometteurs. Pour assurer leur progression jusqu’au plus haut niveau, la CASOL, en partenariat avec l’Association des Comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA), travaille à créer une grande base de données continentale et un dispositif d’accompagnement solide. Hamad Kalkaba a expliqué tout cela dans une interview donnée à l’APS. Hamad Kalkaba Malboum est aussi membre du Comité international olympique (CIO) et président de la Confédération africaine d’athlétisme (CAC). Il a exprimé sa profonde gratitude au président algérien Abdelmadjid Tebboune. Il a salué son appui constant et sa vision claire, qui ont été essentiels à la préparation et au succès de cet évènement important. La réussite de cette toute première édition montre clairement que l’Afrique peut accueillir de grandes compétitions sportives pour sa jeunesse. Le président de la CASOL a aussi salué l’investissement des fédérations sportives, la qualité de l’organisation, et l’implication totale des autorités algériennes, qui méritent tous beaucoup de respect.
« La collaboration entre les institutions africaines est une étape historique pour le sport »
Le partenariat entre la CASOL et l’ACNOA, établi pour organiser les premiers Jeux africains scolaires, a été qualifié « d’historique » par Hamad Kalkaba. Il voit dans cette coopération un tournant important qui encourage le travail commun entre plusieurs institutions au service des jeunes athlètes africains. À propos de la préparation des règlements techniques, il a salué la rigueur et l’engagement des différentes Confédérations africaines. Ces dernières ont minutieusement adapté les règles aux réalités scolaires et africaines, tout en respectant les normes internationales. Cette étape est cruciale car elle garantit la justesse et la qualité de la compétition.
Hamad Kalkaba a ajouté que les Confédérations africaines ont beaucoup progressé en compétences. Elles disposent désormais d’experts qualifiés et d’une vision claire de leur rôle, ce qui leur permet de gérer ce genre de compétitions. Ces Jeux scolaires comblent un important vide dans le calendrier sportif du continent et offrent désormais un cadre stable pour faire grandir les talents africains. La CASOL, créée à Yaoundé (Cameroun) en octobre 2024, regroupe 28 confédérations des sports olympiques d’été, qui représentent aujourd’hui des piliers solides du sport en Afrique.
K. M.