La diplomatie intelligente de Giorgia Meloni : L’axe Rome-Alger brille, Paris s’isole

Tandis que la France continue de naviguer dans des eaux troubles avec l’Algérie, et qu’elle est minée par des tensions historiques et des déclarations acerbes, l’Italie de Giorgia Meloni tisse, elle, une toile diplomatique d’une efficacité remarquable. Loin des postures d’ingérence ou d’arrogance, Rome a su bâtir une relation privilégiée et profondément respectueuse avec Alger, […]

Juil 27, 2025 - 23:15
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La diplomatie intelligente de Giorgia Meloni : L’axe Rome-Alger brille, Paris s’isole

Tandis que la France continue de naviguer dans des eaux troubles avec l’Algérie, et qu’elle est minée par des tensions historiques et des déclarations acerbes, l’Italie de Giorgia Meloni tisse, elle, une toile diplomatique d’une efficacité remarquable.

Loin des postures d’ingérence ou d’arrogance, Rome a su bâtir une relation privilégiée et profondément respectueuse avec Alger, illustrant une approche pragmatique qui redéfinit les équilibres méditerranéens.

Au cœur de cette réussite se trouve la vision stratégique de la Première ministre italienne. Giorgia Meloni, souvent dépeinte par ses détracteurs comme une figure nationaliste, démontre sur la scène internationale une capacité surprenante à établir des partenariats basés sur le respect mutuel et l’intérêt commun.

Sa politique étrangère est dénuée de l’ingérence souvent reprochée à d’autres puissances occidentales. Pour l’Algérie, cette approche est un gage de confiance inestimable.

L’excellence des relations italo-algériennes se traduit par des chiffres éloquents. Une coopération estimée à 21 milliards d’euros, englobant des secteurs stratégiques comme l’énergie, l’Italie étant un importateur clé de gaz algérien, l’industrie et les infrastructures, témoigne de la profondeur de ce partenariat.

Ce volume d’échanges et d’investissements s’inscrit pleinement dans le cadre du « Plan Mattei », une initiative phare de Giorgia Meloni visant à développer des partenariats « gagnant-gagnant » avec les pays africains, fondés sur la co-développement plutôt que sur l’aide conditionnelle ou l’exploitation.

«L’Italie ne cherche pas à imposer sa vision ; elle propose des collaborations où la souveraineté de chacun est respectée», confie un observateur des relations internationales basé à Rome.

«C’est une politique d’amitié, dénuée de cette arrogance que certains pays européens peinent à abandonner.» Meloni semble avoir compris que la nouvelle donne géopolitique exige une parité dans les échanges et une compréhension profonde des aspirations des nations partenaires.

Loin des leçons de morale ou des ingérences dans les politiques intérieures, Rome se positionne comme un allié fiable et respectueux.

La France, l’arrogance et l’isolement

En contrepoint saisissant, la relation entre la France et l’Algérie, autrefois privilégiée par l’histoire et les liens humains, continue de se déliter. Les différends mémoriels, les positions diplomatiques parfois divergentes, mais surtout une perception persistante d’arrogance et d’ingérence de la part de Paris, alimentent une spirale de méfiance.

Cette dynamique négative a été exacerbée par des figures politiques françaises, dont le ministre Bruno Retailleau. Ses déclarations publiques, souvent xénophobes et immatures envers l’Algérie, ont eu un effet corrosif sur la confiance bilatérale.

Des propos malheureux sur l’immigration, des prises de position irrespectueuses à l’égard de la souveraineté algérienne ou de son histoire, ont contribué à éloigner davantage les deux capitales.

Là où l’Italie déploie une diplomatie discrète et efficace, la France semble s’enliser dans des querelles à bas niveau et des incompréhensions. Cette incapacité à dépasser un certain orgueil, couplée à une ingérence perçue comme omniprésente, prive Paris d’opportunités stratégiques majeures dans une région vitale pour l’Europe.

Une leçon de diplomatie moderne

L’exemple de l’axe Rome-Alger sous l’égide de Giorgia Meloni est une leçon de diplomatie moderne. En cultivant l’égalité, le respect et la compréhension mutuelle, l’Italie parvient à se positionner comme un acteur majeur et incontournable en Méditerranée et en Afrique.

La Première ministre italienne, en démontrant qu’une politique étrangère peut être ferme sur ses principes nationaux tout en étant profondément respectueuse des autres nations, offre une alternative crédible à l’approche souvent jugée arrogante et « perverse narcissique » qui semble caractériser u la classe politique française actuelle.