La prévention occupe la plus grande place dans la stratégie nationale de lutte contre la drogue 2025-2029
ALGER - Le directeur général de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie M. Tarek Kour a affirmé, lundi à Alger que l'axe de la prévention occupait la plus grande place dans la stratégie nationale de lutte contre la drogue et les substances psychotropes 2025-2029. Invité du Forum de la Chaîne I de la Radio algérienne, M. Kour a expliqué que cette stratégie repose sur quatre (4) axes : la prévention, le traitement et la prise en charge, la dissuasion et la lutte ainsi que la coopération internationale, soulignant que cette stratégie a été renforcée par une série de mesures et de programmes dans lesquels la prévention occupe une place prépondérante. Le même responsable a précisé que les activités prévues dans le cadre de cette stratégie comprennent 236 opérations de prévention, réparties sur 33 secteurs. Concernant l'axe de la prise en charge et le traitement des toxicomanes, trente (30) opérations ont été identifiées, réparties entre cinq (5) secteurs et organismes nationaux, tandis que 25 opérations seront mises en oeuvre dans le cadre de l'axe de la lutte et la dissuasion, par les secteurs compétents, ajoute le directeur général de l'Office. S'agissant de la loi relative à la prévention et à la répression de l'usage et du trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes, adoptée récemment par le Parlement, le DG de l'Office a rappelé que l'Etat avait élaboré une vision globale impliquant la majorité des secteurs afin de contribuer à la lutte contre ce fléau, conformément à la stratégie en la matière. Il a également salué "l'approche intégrée" sur laquelle s'appuie ce texte, qui "équilibre entre prévention et traitement", grâce à l'introduction de nouvelles dispositions telles que la possibilité d'effectuer des dépistages chez les élèves dans les établissements scolaires et de formation, ou leur intégration dans les concours de recrutement, ainsi que le durcissement des peines pouvant aller jusqu'à la peine capitale, dans le cas où le crime commis entraîne directement le décès, ou peut porter un grave préjudice à la santé publique, estimant que "le durcissement des peines constitue un des principaux instruments dissuasifs". Dans ce contexte, M. Kour a souligné "la hausse du niveau de sensibilisation aux risques liés à ce fléau et à la nécessité de s'en libérer", en citant "l'augmentation du nombre de personnes fréquentant les centres de désintoxication". Il a annoncé la signature prochaine de trois conventions à l'occasion de la Journée internationale contre l'abus et le trafic de drogues, célébrée le 26 juin, avec l'Observatoire national de la société civile (ONSC), l'Organe national de la protection et de la promotion de l'enfance (ONPPE) et le ministère de la Jeunesse, dans le but de " mobiliser les efforts dans la lutte contre ce fléau".

ALGER - Le directeur général de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie M. Tarek Kour a affirmé, lundi à Alger que l'axe de la prévention occupait la plus grande place dans la stratégie nationale de lutte contre la drogue et les substances psychotropes 2025-2029.
Invité du Forum de la Chaîne I de la Radio algérienne, M. Kour a expliqué que cette stratégie repose sur quatre (4) axes : la prévention, le traitement et la prise en charge, la dissuasion et la lutte ainsi que la coopération internationale, soulignant que cette stratégie a été renforcée par une série de mesures et de programmes dans lesquels la prévention occupe une place prépondérante.
Le même responsable a précisé que les activités prévues dans le cadre de cette stratégie comprennent 236 opérations de prévention, réparties sur 33 secteurs.
Concernant l'axe de la prise en charge et le traitement des toxicomanes, trente (30) opérations ont été identifiées, réparties entre cinq (5) secteurs et organismes nationaux, tandis que 25 opérations seront mises en oeuvre dans le cadre de l'axe de la lutte et la dissuasion, par les secteurs compétents, ajoute le directeur général de l'Office.
S'agissant de la loi relative à la prévention et à la répression de l'usage et du trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes, adoptée récemment par le Parlement, le DG de l'Office a rappelé que l'Etat avait élaboré une vision globale impliquant la majorité des secteurs afin de contribuer à la lutte contre ce fléau, conformément à la stratégie en la matière.
Il a également salué "l'approche intégrée" sur laquelle s'appuie ce texte, qui "équilibre entre prévention et traitement", grâce à l'introduction de nouvelles dispositions telles que la possibilité d'effectuer des dépistages chez les élèves dans les établissements scolaires et de formation, ou leur intégration dans les concours de recrutement, ainsi que le durcissement des peines pouvant aller jusqu'à la peine capitale, dans le cas où le crime commis entraîne directement le décès, ou peut porter un grave préjudice à la santé publique, estimant que "le durcissement des peines constitue un des principaux instruments dissuasifs".
Dans ce contexte, M. Kour a souligné "la hausse du niveau de sensibilisation aux risques liés à ce fléau et à la nécessité de s'en libérer", en citant "l'augmentation du nombre de personnes fréquentant les centres de désintoxication".
Il a annoncé la signature prochaine de trois conventions à l'occasion de la Journée internationale contre l'abus et le trafic de drogues, célébrée le 26 juin, avec l'Observatoire national de la société civile (ONSC), l'Organe national de la protection et de la promotion de l'enfance (ONPPE) et le ministère de la Jeunesse, dans le but de " mobiliser les efforts dans la lutte contre ce fléau".