L’ambassade de France à Alger bureau annexe de la DGSE : un nid d’espions

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Avr 14, 2025 - 07:42
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L’ambassade de France à Alger bureau annexe de la DGSE : un nid d’espions

Par Kamel M. – L’ambassade de France à Alger compte le plus grand nombre d’espions au mètre carré. Les autorités algériennes connaissent les sombres pratiques des agents qui composent la représentation diplomatique française et les ont toujours eu à l’œil, depuis, notamment, que ce lieu est devenu le QG du GIA dans les années 1990. Les ingérences françaises dans les affaires intérieures du pays et les actions de subversion y sont si nombreuses qu’elles constituent même l’épine dorsale de l’activité de cette chancellerie.

La récente révélation par les services de renseignement algériens d’un complot mené par des agents de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), visant à réveiller les cellules terroristes dormantes en Algérie, n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan. La médiatisation de cette «découverte» n’avait pas pour objectif de vanter la vigilance des services de sécurité algériens, mais de montrer aux Français que leurs moindres faits et gestes sont épiés et qu’il ne leur sert strictement à rien de tenter quelqu’entreprise malveillante qui viserait à attenter à la stabilité et à l’intégrité du pays.

L’ambassade de France à Alger peut compter sur un réseau d’informateurs algériens, approchés notamment dans le milieu de la presse. C’est ainsi que des indicateurs à l’image de Farid Alilat, dont «l’excellent travail fourni à Alger» lui a valu une «promotion». Ancien «journaliste» aux quotidiens Le Matin et Liberté, aujourd’hui disparus, cette taupe se faisait briefer quotidiennement par un officier traitant de la DGSE à Hydra, où il pointait à nouveau en fin d’après-midi pour un débriefing. Ce cafteur sera, ensuite, exfiltré à Paris pour services rendus et recruté au sein de la «rédaction» de Jeune Afrique, agence de recyclage des nouveaux bouchkaras [indicateurs durant la Guerre d’Algérie] à visage découvert, pour lui permettre de poursuivre son activité d’espionnage et de désinformation au profit des services secrets français.

Farid Alilat n’est pas le seul journaliste à servir de mouchard et d’exécutant des basses manœuvres de Xavier Driencourt, Bernard Emié et Bernard Bajolet, trois officiers supérieurs du succédané de l’innommable SDECE, dont deux en deviendront les directeurs généraux et le troisième une sirène assourdissante qui, dans les outils de propagande français, gaspille sa salive et son encre dans une vaine tentative de déstabilisation. Ces journalistes-indics avaient été mobilisés lors du mouvement de protestation populaire du 22 février 2019, chargés à la fois d’attiser le brasier par leurs interventions sur Radio M, entre autres, et de mener des actions subversives dans les différentes organisations-écrans des droits de l’Homme, relevant toutes des officines étrangères d’où elles recevaient leur feuille de route.

L’expulsion de douze agents déguisés en diplomates et affectés à l’ambassade de France à Alger est un message clair en deux temps à Emmanuel Macron et à son régime : l’Algérie répondra à chaque coup par un autre autrement plus fort et est prête à aller jusqu’à la rupture s’il le faut, au cas où Paris continue d’emprunter ce chemin tortueux dont il a fait le choix imprudent et qui donne sur un cul-de-sac.

K. M.

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