L'armée sioniste intensifie son agression à Ghaza, la communauté internationale appelle à faire pression pour un cessez-le-feu

ALGER - L'agression de l'armée d'occupation sioniste contre la bande de Ghaza a redoublé d'intensité et de barbarie ces trois derniers jours, faisant des centaines de martyrs et blessés, malgré les appels de la communauté internationale pour mettre fin à cette guerre génocidaire et sauver les habitants de l'enclave palestinienne coupée du monde. Plusieurs pays ont appelé à faire pression sur l'entité sioniste afin de stopper ce carnage contre Ghaza et parvenir à un cessez-le-feu, alors que l'armée sioniste mène depuis quelques jours des frappes d'envergure, qui constituent l'une des phases de bombardement les plus meurtrières depuis la fin de la trêve, en mars dernier. Le bilan de ces attaques barbares, qui ont fait plus de 340 martyrs et près de 800 blessés en seulement trois jours, s'ajoute au bilan global de cette guerre génocidaire qui a grimpé dimanche à 53.339 martyrs et 121.034 blessés, depuis le 7 octobre 2023. Les autorités sanitaires palestiniennes ont précisé que 96 martyrs et plus de 140 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza depuis l'aube de ce dimanche, suite aux massacres et attaques perpétrés par les forces d'occupation contre les habitants de l'enclave palestinienne. Ces massacres interviennent au moment où le peuple palestinien souffre de conditions humanitaires catastrophiques dans la bande de Ghaza assiégée, où faim et désespoir se propagent au vu de la politique de l'armée sioniste d'utiliser l'aide alimentaire et humanitaire comme arme de guerre. Depuis le 2 mars, l'entité sioniste interdit l'entrée de toute aide humanitaire, médicale et commerciale à Ghaza, où au moins 470.000 personnes seront confrontées à une "faim catastrophique" (phase 5 de la classification d'un rapport international), soit une augmentation de 250 % par rapport aux estimations précédentes du 19 novembre 2024.               == Appels à plus de pression pour stopper l'effusion de sang ==   La décision de l'entité sioniste d'élargir son agression sioniste a suscité plusieurs réactions internationales qui ont appelé à faire plus de pression sur l'occupant pour un cessez-le-feu. Le 34e Sommet arabe, tenu samedi dans la capitale irakienne Baghdad, a appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités morales et juridiques et à exercer des pressions afin de mettre fin à l'effusion de sang dans la bande de Ghaza, réaffirmant le rejet catégorique de tout déplacement du peuple palestinien de sa terre. Les dirigeants arabes ont exigé, dans la "Déclaration de Baghdad", un arrêt immédiat de l'agression sioniste contre Ghaza, la cessation des violations qui aggravent la souffrance des civils innocents et l'acheminement sans entrave de l'aide humanitaire urgente vers toutes les zones sinistrées de l'enclave. En Europe, pas moins de sept pays du continent (Islande, Luxembourg, Norvège, Espagne, Irlande, Malte et Slovénie) ont exprimé vendredi leur inquiétude face à la catastrophe humanitaire à Ghaza, appelant à un accès sûr et sans entrave des Nations unies et des agences humanitaires dans l'enclave palestinienne en ruines. "Nous ne resterons pas silencieux face à la catastrophe humanitaire d'origine humaine qui se déroule sous nos yeux à Ghaza", ont écrit ces pays dans un communiqué conjoint.    "Nous ne voulons (pas) voir souffrir la population palestinienne. Les attaques à Ghaza, ça suffit ! Parvenons à un cessez-le feu", a lancé pour sa part le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani. L'Allemagne a exprimé quant à elle sa "profonde inquiétude" quant à la situation à Ghaza, cible d'une agression élargie de l'armée sioniste et où "la perspective d'un cessez-le-feu durable et urgemment nécessaire, s'éloigne", ce qui "comporte également un risque sur la situation humanitaire (déjà) catastrophique de la population". De son côté, le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, Antonio Guterres, s'est dit "alarmé" par les plans de l'entité sionistes d'étendre ses agressions terrestres, demandant de nouveau un "cessez-le-feu permanent" et la fin du blocage sioniste de l'aide humanitaire à Ghaza depuis le 2 mars. Il a critiqué en outre la politique sioniste de déplacement forcé des populations palestiniennes : "Nous rejetons le déplacement forcé répété des habitants de Ghaza et nous refusons de parler des déplacements forcés". Idem pour le commissaire général de l'Office de secours et de travaux de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, qui a condamné la poursuite de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza où "250 Palestiniens" sont tombés en martyrs "en seulement deux jours". De son côté, le président du Conseil européen Antonio Costa s'est dit "choqué" samedi par la situation à Ghaza, cible d'une offensive élargie de l'entité sioniste.

Mai 18, 2025 - 13:30
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L'armée sioniste intensifie son agression à Ghaza, la communauté internationale appelle à faire pression pour un cessez-le-feu
L'armée sioniste intensifie son agression à Ghaza, la communauté internationale appelle à faire pression pour un cessez-le-feu

ALGER - L'agression de l'armée d'occupation sioniste contre la bande de Ghaza a redoublé d'intensité et de barbarie ces trois derniers jours, faisant des centaines de martyrs et blessés, malgré les appels de la communauté internationale pour mettre fin à cette guerre génocidaire et sauver les habitants de l'enclave palestinienne coupée du monde.

Plusieurs pays ont appelé à faire pression sur l'entité sioniste afin de stopper ce carnage contre Ghaza et parvenir à un cessez-le-feu, alors que l'armée sioniste mène depuis quelques jours des frappes d'envergure, qui constituent l'une des phases de bombardement les plus meurtrières depuis la fin de la trêve, en mars dernier.

Le bilan de ces attaques barbares, qui ont fait plus de 340 martyrs et près de 800 blessés en seulement trois jours, s'ajoute au bilan global de cette guerre génocidaire qui a grimpé dimanche à 53.339 martyrs et 121.034 blessés, depuis le 7 octobre 2023.

Les autorités sanitaires palestiniennes ont précisé que 96 martyrs et plus de 140 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza depuis l'aube de ce

dimanche, suite aux massacres et attaques perpétrés par les forces d'occupation contre les habitants de l'enclave palestinienne.

Ces massacres interviennent au moment où le peuple palestinien souffre de conditions humanitaires catastrophiques dans la bande de Ghaza assiégée, où

faim et désespoir se propagent au vu de la politique de l'armée sioniste d'utiliser l'aide alimentaire et humanitaire comme arme de guerre.

Depuis le 2 mars, l'entité sioniste interdit l'entrée de toute aide humanitaire, médicale et commerciale à Ghaza, où au moins 470.000 personnes seront confrontées à une "faim catastrophique" (phase 5 de la classification d'un rapport international), soit une augmentation de 250 % par rapport aux estimations précédentes du 19 novembre 2024.

 

            == Appels à plus de pression pour stopper l'effusion de sang ==

 

La décision de l'entité sioniste d'élargir son agression sioniste a suscité plusieurs réactions internationales qui ont appelé à faire plus de pression sur l'occupant pour un cessez-le-feu.

Le 34e Sommet arabe, tenu samedi dans la capitale irakienne Baghdad, a appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités morales et juridiques et à exercer des pressions afin de mettre fin à l'effusion de sang dans la bande de Ghaza, réaffirmant le rejet catégorique de tout déplacement du peuple palestinien de sa terre.

Les dirigeants arabes ont exigé, dans la "Déclaration de Baghdad", un arrêt immédiat de l'agression sioniste contre Ghaza, la cessation des violations qui aggravent la souffrance des civils innocents et l'acheminement sans entrave de l'aide humanitaire urgente vers toutes les zones sinistrées de l'enclave.

En Europe, pas moins de sept pays du continent (Islande, Luxembourg, Norvège, Espagne, Irlande, Malte et Slovénie) ont exprimé vendredi leur inquiétude face à la catastrophe humanitaire à Ghaza, appelant à un accès sûr et sans entrave des Nations unies et des agences humanitaires dans l'enclave palestinienne en ruines.

"Nous ne resterons pas silencieux face à la catastrophe humanitaire d'origine humaine qui se déroule sous nos yeux à Ghaza", ont écrit ces pays dans un communiqué conjoint.  

 "Nous ne voulons (pas) voir souffrir la population palestinienne.

Les attaques à Ghaza, ça suffit ! Parvenons à un cessez-le feu", a lancé pour sa part le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani.

L'Allemagne a exprimé quant à elle sa "profonde inquiétude" quant à la situation à Ghaza, cible d'une agression élargie de l'armée sioniste et où "la perspective d'un cessez-le-feu durable et urgemment nécessaire, s'éloigne", ce qui "comporte également un risque sur la situation humanitaire (déjà) catastrophique de la population".

De son côté, le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, Antonio Guterres, s'est dit "alarmé" par les plans de l'entité sionistes

d'étendre ses agressions terrestres, demandant de nouveau un "cessez-le-feu permanent" et la fin du blocage sioniste de l'aide humanitaire à Ghaza

depuis le 2 mars.

Il a critiqué en outre la politique sioniste de déplacement forcé des populations palestiniennes : "Nous rejetons le déplacement forcé répété des habitants de Ghaza et nous refusons de parler des déplacements forcés".

Idem pour le commissaire général de l'Office de secours et de travaux de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, qui a condamné la poursuite de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza où "250 Palestiniens" sont tombés en martyrs "en seulement deux jours".

De son côté, le président du Conseil européen Antonio Costa s'est dit "choqué" samedi par la situation à Ghaza, cible d'une offensive élargie de l'entité sioniste.