Culture : L’intelligence artificielle au service du patrimoine architectural algérien.

Le ministre de la Culture et des Arts, M Zouhir Ballalou a procédé, lundi à Alger, au lancement des travaux d’une journée d’étude sur l’intelligence artificielle et le patrimoine architectural algérien, organisée par le Conseil national de l’ordre des architectes (CNOA) et la Fondation Patrimoine, Ville et Architecture (FPVA). Dans son intervention, le ministre a […] L’article Culture : L’intelligence artificielle au service du patrimoine architectural algérien. est apparu en premier sur Dzair World.

Mai 15, 2025 - 07:23
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Culture : L’intelligence artificielle au service du patrimoine architectural algérien.

Le ministre de la Culture et des Arts, M Zouhir Ballalou a procédé, lundi à Alger, au lancement des travaux d’une journée d’étude sur l’intelligence artificielle et le patrimoine architectural algérien, organisée par le Conseil national de l’ordre des architectes (CNOA) et la Fondation Patrimoine, Ville et Architecture (FPVA).

Dans son intervention, le ministre a souligné l’importance de la sauvegarde de la « mémoire collective », de la préservation de l’ « identité architecturale » et de l’utilisation des outils de l’intelligence artificielle (IA) « au service de la documentation, du diagnostic, de la restauration et de la réhabilitation des sites patrimoniaux avec une vision novatrice et durable », a-t-il précisé.

Il a poursuivi en rappelant que l’IA peut favoriser  « l’interaction culturelle avec les nouvelles générations » en garantissant « la pérennité du patrimoine » et sa protection contre « les menaces de disparition ou de dégradation » en raison « des changements environnementaux ».

Pour ce faire, le ministre a appelé à un « dialogue approfondi » entre les experts et les acteurs concernés pour relever « les défis techniques et éthiques » liés à l’utilisation de l’intelligence artificielle qui doit permettre, selon lui, « de respecter l’authenticité culturelle et de protéger les données » en associant les acteurs de la société civile.

De son côté, le président CNOA, M Hassan Melkia a mis en avant la nécessité de l’utilisation de ces outils dans « la documentation et la réactivation de la mémoire urbaine » à travers « l’encouragement de la formation continue, l’ouverture sur les nouvelles technologies et l’action commune avec les organismes culturels, les universités et les établissements de recherche ».

A la tête de la FPVA, M Farid Bensalem s’est quant à lui félicité que la rencontre ouvre des perspectives de collaboration entre experts de divers horizons afin de dégager « une vision commune » et de mettre au point des stratégies concrètes conciliant « authenticité du patrimoine et modernité technologique ».

Mansouria Fodeili

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