Le démantèlement de l'UNRWA "affaiblirait considérablement la réponse humanitaire internationale"
NEW YORK (Nations unies) - Le Commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, a prévenu que la législation du Parlement sioniste concernant la fin du travail de l’agence dans les territoires palestiniens occupés "affaiblirait considérablement la réponse humanitaire internationale" notamment à Ghaza. S'exprimant vendredi lors des consultations à huis clos sur l'UNRWA au Conseil de sécurité, demandées par l'Algérie, M. Lazzarini a averti que "la mise en œuvre complète (de la législation sioniste) serait désastreuse. A Ghaza, elle affaiblirait considérablement la réponse humanitaire internationale, conduisant à une détérioration des conditions de vie déjà désastreuses". Et lors d'une conférence de presse au siège des Nations unies à New York, le patron de l'UNRWA a souligné que le cessez-le-feu à Ghaza qui entrera en vigueur dimanche, n'était qu'"un point de départ" et que l'UNRWA était prêt à "soutenir la réponse internationale en élargissant la portée de l'aide". Il a déclaré que l'agence était également prête à "soutenir la reconstruction de Ghaza à un stade ultérieur en reprenant les services éducatifs et en continuant à fournir des soins de santé primaires". Il a aussi déclaré que les employés et les services de l'UNRWA "sont étroitement liés au tissu social à Ghaza" et que le démantèlement de l'agence entraînerait l'effondrement du système social. Et d’insister : "Le démantèlement de l'UNRWA maintenant en dehors d'un processus politique sapera l'accord de cessez-le-feu, le redressement de Ghaza et la transition politique...". M. Lazzarini a aussi averti que le "démantèlement chaotique" de l'UNRWA "nuirait de manière irréversible à la vie et à l'avenir des Palestiniens et effacerait leur confiance dans la communauté internationale et dans toute solution qu'elle tente de faciliter". Par ailleurs, Philippe Lazzarini a rappelé au Conseil de sécurité la féroce campagne internationale de désinformation contre l'UNRWA. Il a souligné la pression intense exercée par l'entité sioniste et les organisations non gouvernementales qui la soutiennent, ciblant les gouvernements et les parlements des plus grands pays donateurs de l'agence, notamment par le biais de panneaux d'affichage et de publicités sur le moteur de recherche Google, financés par l'occupant sioniste. Lazzarini a attiré l'attention des membres du Conseil de sécurité sur le fait que ces campagnes mettent en danger la vie des employés en Cisjordanie et dans la bande de Ghaza, au cours desquelles 269 employés de l'UNRWA ont été tués. Pour le chef de l'UNRWA, "ces campagnes créent également un environnement tolérant pour le harcèlement dirigé contre les représentants des agences où qu'ils se trouvent".
NEW YORK (Nations unies) - Le Commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, a prévenu que la législation du Parlement sioniste concernant la fin du travail de l’agence dans les territoires palestiniens occupés "affaiblirait considérablement la réponse humanitaire internationale" notamment à Ghaza.
S'exprimant vendredi lors des consultations à huis clos sur l'UNRWA au Conseil de sécurité, demandées par l'Algérie, M. Lazzarini a averti que "la mise en œuvre complète (de la législation sioniste) serait désastreuse. A Ghaza, elle affaiblirait considérablement la réponse humanitaire internationale, conduisant à une détérioration des conditions de vie déjà désastreuses".
Et lors d'une conférence de presse au siège des Nations unies à New York, le patron de l'UNRWA a souligné que le cessez-le-feu à Ghaza qui entrera en vigueur dimanche, n'était qu'"un point de départ" et que l'UNRWA était prêt à "soutenir la réponse internationale en élargissant la portée de l'aide". Il a déclaré que l'agence était également prête à "soutenir la reconstruction de Ghaza à un stade ultérieur en reprenant les services éducatifs et en continuant à fournir des soins de santé primaires".
Il a aussi déclaré que les employés et les services de l'UNRWA "sont étroitement liés au tissu social à Ghaza" et que le démantèlement de l'agence entraînerait l'effondrement du système social. Et d’insister : "Le démantèlement de l'UNRWA maintenant en dehors d'un processus politique sapera l'accord de cessez-le-feu, le redressement de Ghaza et la transition politique...".
M. Lazzarini a aussi averti que le "démantèlement chaotique" de l'UNRWA "nuirait de manière irréversible à la vie et à l'avenir des Palestiniens et effacerait leur confiance dans la communauté internationale et dans toute solution qu'elle tente de faciliter".
Par ailleurs, Philippe Lazzarini a rappelé au Conseil de sécurité la féroce campagne internationale de désinformation contre l'UNRWA. Il a souligné la pression intense exercée par l'entité sioniste et les organisations non gouvernementales qui la soutiennent, ciblant les gouvernements et les parlements des plus grands pays donateurs de l'agence, notamment par le biais de panneaux d'affichage et de publicités sur le moteur de recherche Google, financés par l'occupant sioniste.
Lazzarini a attiré l'attention des membres du Conseil de sécurité sur le fait que ces campagnes mettent en danger la vie des employés en Cisjordanie et dans la bande de Ghaza, au cours desquelles 269 employés de l'UNRWA ont été tués.
Pour le chef de l'UNRWA, "ces campagnes créent également un environnement tolérant pour le harcèlement dirigé contre les représentants des agences où qu'ils se trouvent".