Algérie : ces 2 catégories peuvent aussi voyager sans passeport valide

Jusqu’au 31 décembre 2025, les membres de la diaspora algérienne, détenteurs de passeports étrangers, peuvent entrer et sortir d’Algérie même avec un passeport algérien arrivé à expiration. L’obligation de demande d’un visa, requise dans ce cas, est supprimée.

Qu’en est-il des enfants mineurs âgés de 15 ans ou moins dépourvus de documents biométriques algériens et des voyageurs dont les noms sur les passeports étrangers et les documents algériens sont discordants ?

Binationaux algériens : 2 conditions à remplir pour bénéficier de l’exemption du visa

Les autorités algériennes ont décidé de reconduire, à titre exceptionnel et dérogatoire, la mesure permettant aux binationaux algériens d’entrer et de sortir du territoire national sans visa, même si leurs passeports algériens ne sont plus en cours de validité.

Pour bénéficier de cette mesure de facilitation, ces voyageurs doivent remplir deux conditions. La première est de présenter un passeport étranger en cours de validité, accompagné du passeport biométrique algérien dont la date de validité a expiré.

À défaut d’un passeport algérien, même périmé, ils peuvent « présenter une carte nationale d’identité biométrique et électronique algérienne même si sa date de validité est arrivée à expiration », explique le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué rendu public vendredi 17 janvier.

Comme deuxième condition, les binationaux algériens concernés sont « tenus à utiliser lors de la sortie du territoire national les mêmes documents de voyage produits au moment de l’entrée », a encore précisé le département ministériel.

La mesure dérogatoire, en vigueur jusqu’à la fin de l’année en cours, concerne aussi les enfants mineurs de moins de 15 ans qui ne possèdent pas de documents d’identité algérien et les binationaux dont les noms sur leurs passeports étrangers ne correspondent pas avec ceux mentionnés sur leurs documents algériens biométriques (passeport, CNIBE).

Ce que prévoit la nouvelle mesure pour ces deux cas particuliers

Pour le premier cas, à savoir les enfants mineurs âgés de 15 ans ou moins dépourvus de documents biométriques algériens, et qui voyagent en compagnie de leurs parents dans ce cadre, ils sont également autorisés à entrer et sortir du territoire national sans l’obligation d’obtenir au préalable un visa.

Ils doivent toutefois présenter à leur arrivée en Algérie le « livret de famille ou de la fiche familiale pour prouver le lien de parenté et du Kafala ou le jugement de tutelle pour prouver le statut de tuteur », précise la diplomatie algérienne.

S’agissant du deuxième cas, il concerne les ressortissants binationaux, dont l’identité mentionnée sur leurs passeports étrangers et leurs documents algériens est discordante, c’est-à-dire présentant des différences ou des erreurs minimes d’orthographe.

Dans ce cas, ces voyageurs « sont impérativement tenus de présenter une attestation d’individualité pour les erreurs minimes d’orthographe et une décision judiciaire lorsqu’il s’agit de différences substantielles », explique-t-on encore de même source.

Dans tous les cas concernés par cette mesure, à savoir les binationaux, leurs enfants et ceux dont l’identité sur les documents n’est pas parfaitement concordante, les mêmes documents présentés à l’arrivée doivent être également produits à la sortie pour éviter tout blocage à l’aéroport.

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