Le pétrole recule, inquiet d’un excédent d’offre
Les prix du pétrole ont perdu du terrain mardi, les opérateurs s’inquiétant que la prochaine réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) mercredi se solde par une nouvelle hausse de production du cartel. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juillet, a perdu […] The post Le pétrole recule, inquiet d’un excédent d’offre appeared first on Algerie Eco.

Les prix du pétrole ont perdu du terrain mardi, les opérateurs s’inquiétant que la prochaine réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) mercredi se solde par une nouvelle hausse de production du cartel.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juillet, a perdu 1,00% à 64,09 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, a reculé de 1,04% à 60,89 dollars.
Le marché reste focalisé sur l’OPEP+, alors que les 22 pays du groupe se réunissent mercredi virtuellement pour discuter de leur stratégie commune. Samedi se retrouvent ensuite ceux qui, parmi eux, ont procédé aux coupes les plus importantes ces dernières années pour tenter de doper les cours.
« L’OPEP+ devrait augmenter sa production de 411.000 barils par jour en juillet », avance dans une note Gregory Brew, du groupe de réflexion américain Eurasia Group, contre 137.000 initialement prévus, selon les pronostics des analystes.
« Les prévisionnistes tablent désormais sur une augmentation de la production, non seulement de la part de l’OPEP+, mais aussi de la part de l’ensemble des producteurs mondiaux », note Fawad Razaqzada, de City Index.
Et « même si une bonne partie de cette hausse est déjà intégrée aux prix actuels », tempère l’analyste, « les barils continuent de s’accumuler et l’incertitude quant à la croissance de la demande persiste ».
Le marché continue par ailleurs de surveiller les pourparlers entre Washington et Téhéran sur le dossier nucléaire Iranien.
Le président américain Donald Trump a affirmé dimanche que les discussions en cours avec l’Iran sur son programme nucléaire sont « très, très bonnes ».
« Les pourparlers entre les États-Unis et l’Iran font état d’un risque d’escalade atténué », même si un accord reste difficile à trouver, commente M. Brew.
Le cinquième cycle de pourparlers s’est tenu vendredi à Rome sous la médiation d’Oman. Les discussions entre le chef de la diplomatie Iranienne, Abbas Araghchi, et l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, ont duré environ trois heures à la résidence de l’ambassadeur omanais, selon les médias Iraniens.
Un haut responsable américain avait déclaré à l’issue de la réunion, sous couvert d’anonymat, que « les discussions continuent d’être constructives » et que « les deux parties sont convenues de se rencontrer à nouveau dans un avenir proche ».
De son côté, M. Araghchi avait parlé de négociations « tellement compliquées qu’elles ne peuvent se régler en deux ou trois réunions ». Il a cependant qualifié les échanges de très « professionnels ».
« Dans ce contexte, il est probable que les États-Unis maintiennent les sanctions sur les exportations de pétrole Iranien », souligne M. Brew.
« Si Washington et Téhéran parviennent à un accord, celui-ci permettra probablement à l’Iran de continuer à exporter du pétrole », ajoute l’analyste.
Selon lui, si « un accord global » était conclu, il pourrait « permettre à l’Iran d’écouler son pétrole sur d’autres marchés, et éventuellement lui permettre d’augmenter sa production de 400 000 à 500 000 barils par jour ».
Les cours pourraient donc s’en trouver davantage plombés.
AFP
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