L'expropriation des familles de leurs biens au profit de prétendus propriétaires sionistes se poursuit au Maroc

RABAT - L'opération d'expropriation et d'expulsion forcées de leurs biens de dizaines, voire de centaines de familles par certains endroits, se poursuit au Maroc, soulevant une vague de protestation parmi la population qui refuse de se conformer aux ordres de libérer leurs biens immobiliers et fonciers au profit de prétendus propriétaires sionistes. Dans une nouvelle vidéo mise en ligne récemment, des Marocains du "Douar Sidi Benazouz", sommés de quitter leurs maisons et leurs terres qu'ils occupent depuis 90 ans, voire 120 ans pour certains, ont dénoncé des décisions "injustes", affirmant leur détermination à "ne pas céder". "Nous n'avons pas où aller. S'ils veulent détruire la maison sur nos têtes, qu’ils le fassent. On ne bougera pas", a déclaré un habitant de ce douar. Une dame s'est insurgée, quant à elle, contre ces ordres de libérer les lieux qui la "jetteront, avec les enfants, à la rue", faisant part de sa décision de "rester sur place quoi qu'il en coûte". Pour tous les habitants de ce Douar, il est hors de question de quitter leurs biens qu'ils occupent depuis des décennies. Sur les réseaux sociaux marocains, ce genre de vidéos se multiplie. Il faut dire que depuis la normalisation avec l'entité sioniste et la promulgation d'une loi controversée permettant aux juifs d'origine marocaine exilés de récupérer leurs biens, des centaines de Marocains sont, soudainement, sommés de quitter leurs biens au profit de sionistes qui prétendent en être les propriétaires légaux. Plusieurs rapports témoignent d'expulsions de familles marocaines de maisons qu'elles possédaient depuis des décennies. Les victimes, munies de preuves de propriété en bonne et due forme et de quittances de paiement d'impôts, se sont retrouvées face à des nouveaux prétendus propriétaires intransigeants. Désemparés, ne savant plus à quel saint se vouer, les Marocains frappés par des ordres de libérer leurs biens, ont opté pour des actions de protestation de rue, multipliant sit-in et rassemblements publics. Leurs appels au procureur du roi à intervenir pour protéger leurs droits sont restés sans réponse, exacerbant leur frustration, née de l'idée qu'un étranger puisse les exproprier de leurs biens au Maroc. Une situation "inacceptable" pour les citoyens marocains, opposés aux accords de normalisation avec l'entité sioniste.

Jan 15, 2025 - 16:22
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L'expropriation des familles de leurs biens au profit de prétendus propriétaires sionistes se poursuit au Maroc

RABAT - L'opération d'expropriation et d'expulsion forcées de leurs biens de dizaines, voire de centaines de familles par certains endroits, se poursuit au Maroc, soulevant une vague de protestation parmi la population qui refuse de se conformer aux ordres de libérer leurs biens immobiliers et fonciers au profit de prétendus propriétaires sionistes.

Dans une nouvelle vidéo mise en ligne récemment, des Marocains du "Douar Sidi Benazouz", sommés de quitter leurs maisons et leurs terres qu'ils occupent depuis 90 ans, voire 120 ans pour certains, ont dénoncé des décisions "injustes", affirmant leur détermination à "ne pas céder". "Nous n'avons pas où aller. S'ils veulent détruire la maison sur nos têtes, qu’ils le fassent. On ne bougera pas", a déclaré un habitant de ce douar.

Une dame s'est insurgée, quant à elle, contre ces ordres de libérer les lieux qui la "jetteront, avec les enfants, à la rue", faisant part de sa décision de "rester sur place quoi qu'il en coûte". Pour tous les habitants de ce Douar, il est hors de question de quitter leurs biens qu'ils occupent depuis des décennies. Sur les réseaux sociaux marocains, ce genre de vidéos se multiplie.

Il faut dire que depuis la normalisation avec l'entité sioniste et la promulgation d'une loi controversée permettant aux juifs d'origine marocaine exilés de récupérer leurs biens, des centaines de Marocains sont, soudainement, sommés de quitter leurs biens au profit de sionistes qui prétendent en être les propriétaires légaux.

Plusieurs rapports témoignent d'expulsions de familles marocaines de maisons qu'elles possédaient depuis des décennies. Les victimes, munies de preuves de propriété en bonne et due forme et de quittances de paiement d'impôts, se sont retrouvées face à des nouveaux prétendus propriétaires intransigeants.

Désemparés, ne savant plus à quel saint se vouer, les Marocains frappés par des ordres de libérer leurs biens, ont opté pour des actions de protestation de rue, multipliant sit-in et rassemblements publics.

Leurs appels au procureur du roi à intervenir pour protéger leurs droits sont restés sans réponse, exacerbant leur frustration, née de l'idée qu'un étranger puisse les exproprier de leurs biens au Maroc. Une situation "inacceptable" pour les citoyens marocains, opposés aux accords de normalisation avec l'entité sioniste.

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