« Je constate que, pour la deuxième année consécutive, des putschistes parmi la junte au Mali osent, depuis cette même tribune, s’attaquer à l’Algérie. Les sommets de la bassesse, de la vulgarité et de la grossièreté atteints par ce faux poète, mais vrai putschiste ne sont rien d’autre que logorrhée de soudard. Son bavardage de caniveau ne mérite que mépris et n’inspire que dégoût », a souligné M. Attaf, dans une allocution prononcée lors du segment de haut niveau de l’Assemblée générale (AG) des Nations unies.
« Au lieu d’exceller dans l’art de mettre l’échec sur le dos des autres et de détourner les regards de toutes leurs déroutes, nous espérions et nous espérons encore que ce soldat rustre et ses semblables excellent plutôt dans d’autres arts, plus nobles et plus utiles pour le Mali, l’art de rétablir la sécurité et la stabilité dans leur pays, l’art d’œuvrer à améliorer le niveau de vie de leur peuple et, en dernier point mais pas le moindre, l’art de doter le Mali d’une gouvernance digne de lui et de son histoire millénaire, une gouvernance qui excelle par la compétence et l’intégrité, et se distingue par la loyauté et la probité », a-t-il ajouté.
Dans ce contexte, il a souligné que « la République du Mali mérite bien mieux et bien plus que tous ces putschistes conspirateurs. Et l’Algérie est parfaitement consciente que ce pays frère ne saurait être réduit à une junte qui n’envisage l’avenir de son pays qu’à travers le prisme de s’accrocher au pouvoir et de dominer son peuple ».
M. Attaf a affirmé que « la main de l’Algérie reste tendue, ses efforts demeurent constants et son réservoir de patience n’est pas, et ne sera jamais épuisé pour faire prévaloir les liens qui l’unissent à ses frères maliens, des liens qui restent inébranlables par de tels facteurs conjoncturels, malgré leurs effets néfastes et la bassesse de leurs auteurs ».
Concernant la région sahélo-saharienne, le ministre d’Etat a réaffirmé « l’engagement absolu de l’Algérie et son attachement total à la sécurité et à la stabilité de son voisinage, ainsi qu’à un meilleur établissement des relations, plus solides et plus bénéfiques, avec tous ses frères et voisins ».
