Une jeune cheffe franco‑algérienne réinvente la gastronomie algérienne à Marseille
En France, la cuisine algérienne trouve une nouvelle ambassadrice à Marseille. Elle est née en banlieue lyonnaise, mais c’est bien dans la cité phocéenne que la... The post Une jeune cheffe franco‑algérienne réinvente la gastronomie algérienne à Marseille appeared first on Visas & Voyages Algérie.


En France, la cuisine algérienne trouve une nouvelle ambassadrice à Marseille. Elle est née en banlieue lyonnaise, mais c’est bien dans la cité phocéenne que la Franco-Algérienne Maeva Hocini ouvre son « Bistrot Baya ».
Dans son établissement, la jeune cheffe mêle mémoire familiale et influences méditerranéennes, de quoi ravir les gourmets marseillais et la diaspora algérienne.
La nouvelle adresse algérienne à Marseille
Maeva Hocini est de ceux qui font grandir la scène culinaire à Marseille. Mais avant d’en arriver là, elle a grandi en banlieue lyonnaise dans un contexte où « il fallait être française à tout prix », révèle-t-elle dans les colonnes du média en ligne Hyphen.
Son savoir-faire nord-africain, elle l’a surtout cultivé le week-end, en cuisinant avec ses deux grands-mères arabe et kabyle.
En 2020, elle choisit Marseille pour partager la cuisine de ses racines. « Ici, on peut-être qui l’on veut », dit-elle.
Dans la cité phocéenne, une ville marquée par les migrations, notamment maghrébine, Maeva se sent immédiatement en phase.
Quatre ans après son installation, la jeune cheffe ouvre son restaurant Bistrot Baya, baptisé en hommage à sa grand-mère. L’établissement, implanté à 10 minutes de la gare Saint-Charles, attire rapidement curieux et membres de la diaspora algérienne.
Gastronomie algérienne et « cuisine de l’exil »
Aujourd’hui, la jeune femme définit son approche comme une « cuisine de l’exil », car « ce n’est pas vraiment une cuisine d’Algérie, c’est une cuisine issue de l’exil ».
D’ailleurs, sa carte illustre parfaitement ce métissage, comme le tikourbabine au gaspacho vert, ou son gigot d’agneau de Sisteron avec de l’orzo et des tomates séchées. Pour elle, ces plats racontent le parcours de plusieurs générations de migrants.
« Mes grands-mères cuisinent les bricks et les boureks avec du fromage français », sourit-elle, convaincue que les recettes évoluent sans être dénaturées.
Elle reprend donc le même concept dans son restaurant : « cuisiner ses origines », c’est donner plus de visibilité à son héritage algérien et lui faire une place dans la gastronomie marseillaise.
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