Oum El Bouaghi : Féminicide pendant une Roqya à Sigus : Un quadragénaire ôte la vie à sa mère
Un drame familial a bouleversé mercredi 10 septembre la ville de Sigus, située dans la wilaya d’Oum El Bouaghi. Une femme a perdu la vie dans le quartier résidentiel des 150 logements après avoir reçu un coup violent porté avec un objet tranchant. L’auteur présumé n’est autre que son propre fils, âgé de 41 ans. […] The post Oum El Bouaghi : Féminicide pendant une Roqya à Sigus : Un quadragénaire ôte la vie à sa mère first appeared on L'Est Républicain.

Un drame familial a bouleversé mercredi 10 septembre la ville de Sigus, située dans la wilaya d’Oum El Bouaghi. Une femme a perdu la vie dans le quartier résidentiel des 150 logements après avoir reçu un coup violent porté avec un objet tranchant. L’auteur présumé n’est autre que son propre fils, âgé de 41 ans. Selon des sources locales, le suspect, titulaire d’un master en philosophie, père de trois enfants et superviseur pédagogique dans un établissement scolaire d’Aïn M’lila, aurait participé à une séance de « Roqya » au moment des faits. Pris d’une agitation soudaine, il aurait d’abord agressé son oncle avant que sa mère, tentant de le calmer, ne s’interpose. Elle a alors été touchée et est décédée sur place. Alertés, les services de sécurité de la daïra de Sigus sont intervenus rapidement et ont procédé à l’arrestation du suspect, placé en garde à vue dans l’attente des conclusions de l’enquête judiciaire. Celle-ci devra déterminer si l’état psychologique de l’homme, combiné aux circonstances particulières de la séance de « Roqya », a joué un rôle dans son passage à l’acte. Le corps de la victime, une femme très estimée dans son entourage, a été transféré vers la morgue de l’hôpital d’Aïn Fakroun, où une autopsie doit être réalisée. L’annonce de ce drame a provoqué effroi et consternation dans le quartier et bien au-delà. Les proches décrivent en effet le mis en cause comme un homme sans problèmes, un profil à mille lieues de l’acte commis, ce qui renforce l’onde de choc ressentie par les citoyens. Cette tragédie relance le débat sur l’accompagnement psychologique des personnes fragiles et sur la prolifération des séances de « Roqya » pratiquées en dehors de tout encadrement médical ou institutionnel. À Sigus, les habitants demeurent sous le choc d’une tragédie qui a transformé, en quelques instants, une paisible journée en cauchemar.
Nasreddine Bakha
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