Quand la France est demise de ses fonctions

Longtemps pilier de l’équilibre européen et voix singulière sur la scène internationale, la France navigue aujourd’hui à vue,. En effet, son influence diplomatique et stratégique s’amenuisant face à un monde en mutation rapide. Les observateurs et les voix critiques, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de ce pays, dénoncent une perte de terrain alarmante, imputable selon […]

Août 1, 2025 - 08:58
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Quand la France est demise de ses fonctions

Longtemps pilier de l’équilibre européen et voix singulière sur la scène internationale, la France navigue aujourd’hui à vue,. En effet, son influence diplomatique et stratégique s’amenuisant face à un monde en mutation rapide.

Les observateurs et les voix critiques, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de ce pays, dénoncent une perte de terrain alarmante, imputable selon eux à une gouvernance perçue comme incompétente, manquant de vision et de pragmatisme.

La question n’est plus de savoir si la France conserve son rang, mais si elle a encore les moyens de peser sur le cours des événements mondiaux.L’image d’une France « démise de ses fonctions » et à laquelle le monde « ne confie désormais plus aucune mission » n’est pas qu’une métaphore pessimiste.

Elle reflète une réalité perçue par de nombreux analystes : celle d’une puissance qui aurait perdu sa « prise sur la réalité » et son aptitude à anticiper les défis géopolitiques. Les critiques fusent, pointant du doigt une diplomatie parfois jugée « m’as-tu-vu », privilégiant les coups d’éclat éphémères au détriment d’une stratégie de long terme.

La multiplication des « bévues » diplomatiques, réelles ou perçues, alimente le sentiment, selon plusieurs observateurs encore, d’une nation qui « n’est plus ce qu’elle fut », ni « reine, ni souveraine », mais bel et bien « à la traîne ».

C’est entre autres sur la question algérienne mais aussi dans la gestion de ses relations avec le Maghreb et le Moyen-Orient, que la diplomatie française se trouve le plus violemment mise en cause.

L’Algérie, en particulier, ne mâche pas ses mots, reprochant à Paris de manquer de cohérence.Les allégations sont lourdes de sens : la France est accusée d’avoir « cédé matériellement le Sahara occidental aux Marocains », puis d’avoir « concédé formellement le Maroc aux Juifs israéliens ».

Une politique qui ‘esr rien d’autre qu’une serait une trahison des principes de droit international et une méconnaissance des équilibres régionaux.