Transports à Benmostefa Benaouda (Annaba) : La nouvelle ville garde ses vieux démons…

Dans la nouvelle ville de Benmostefa Benaouda, relevant de la commune d’Oued El Aneb à l’ouest de la wilaya, le transport des voyageurs est devenu un véritable problème de fond, affectant le quotidien de centaines de résidents. Dès les premières heures du matin, de longues files d’attente se forment dans l’espoir d’obtenir une place pour […] The post Transports à Benmostefa Benaouda (Annaba) : La nouvelle ville garde ses vieux démons… first appeared on L'Est Républicain.

Juil 13, 2025 - 01:40
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Transports à Benmostefa Benaouda (Annaba) : La nouvelle ville garde ses vieux démons…

Dans la nouvelle ville de Benmostefa Benaouda, relevant de la commune d’Oued El Aneb à l’ouest de la wilaya, le transport des voyageurs est devenu un véritable problème de fond, affectant le quotidien de centaines de résidents. Dès les premières heures du matin, de longues files d’attente se forment dans l’espoir d’obtenir une place pour rejoindre Annaba, où travaille la majorité des habitants. Les taxis à location divisible, bien qu’actifs, peinent à satisfaire la forte demande, ouvrant ainsi la voie aux taxis clandestins. Ces derniers, bien que non autorisés, appliquent les mêmes tarifs que les taxis réglementés, soit 100 dinars par passager. Pour contourner les désagréments liés à l’attente et éviter les retards au travail, certains usagers optent pour des trajets alternatifs en empruntant des fourgons jusqu’à Berrahal, avant de rejoindre Annaba. Une solution qui, bien que fastidieuse, leur permet de gagner en ponctualité. Les bus de l’Entreprise des Transports urbain et suburbain d’Annaba (ETA) sont également mobilisés, mais leur nombre s’avère insuffisant pour absorber le flux quotidien de voyageurs. Pour beaucoup, seule une infrastructure lourde, comme un tramway, pourrait répondre efficacement à la demande croissante. « Seul un tramway pourrait mettre un terme à notre calvaire », estime Youcef, peintre en bâtiment résidant dans la nouvelle ville. Face à cette situation, certains habitants ayant obtenu un logement social ou un appartement de l’Agence d’Amélioration et de Développement du Logement (AADL) préfèrent différer leur emménagement, en attendant une amélioration du réseau de transport. D’autres vont jusqu’à louer un logement en centre-ville pour se rapprocher de leur lieu de travail, malgré les contraintes financières que cela implique. En attendant une réponse structurelle, la population continue de faire face à ce désarroi quotidien, entre systèmes D, retards au travail et recours à des solutions non réglementées.

Ahmed Chabi

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