Célébration des mariages civils : Des conditions indignes à Souk-Ahras

À Souk-Ahras, la joie des mariages civils se trouve souvent éclipsée par des conditions d’accueil indignes d’une ville chef-lieu. L’Assemblée Populaire Communale (APC), pourtant confortablement installée dans le quartier sud-ouest de la ville, n’a toujours pas pris la mesure des attentes de ses administrés : les cérémonies sont organisées dans un bureau délabré de l’ancienne mairie, laissé à l’abandon et privé d’électricité. Les nouveaux mariés, réduits à s’asseoir sur trois chaises disposées autour d’un bureau en bois branlant, signent leurs documents sous le regard de leurs témoins et de leurs familles… contraintes de rester debout, parfois pendant de longues heures. Aucun banc n’est prévu pour accueillir le public, qui patiente tant bien que mal dans les couloirs ou à l’extérieur des locaux, quel que soit son âge ou son état de santé. Un véritable parcours du combattant pour célébrer ce qui devrait être l’un des plus beaux jours de la vie. Seul point positif : la politesse et la délicatesse de M. Yahi, l’officier d’état civil, qui redouble d’efforts pour adoucir ces cérémonies en prodiguant respect et attentions aux familles. Face à une situation qui ne saurait perdurer, il est temps pour la collectivité de faire preuve de responsabilité en aménageant, au sein de la nouvelle mairie, une salle dédiée et digne de ce nom pour les célébrations officielles, qu’il s’agisse des mariages ou des remises de distinctions. Car offrir un cadre respectueux et chaleureux, c’est rendre aux familles de Souk-Ahras la dignité qu’elles méritent pour ces moments uniques.

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