Coupures de courant en série à Berrahal (Annaba) : La cigogne de nouveau sur le banc des accusés !
À Berrahal, le mal porte un nom : les coupures récurrentes d’électricité. Véritable malédiction, ces interruptions d’alimentation continuent d’avoir la peau dure, faisant vivre un calvaire aux habitants de cette commune située à une trentaine de kilomètres à l’ouest d’Annaba. Les locataires de l’antique Aïn Mokra, à l’image de ceux du quartier résidentiel Zerdazi du […] The post Coupures de courant en série à Berrahal (Annaba) : La cigogne de nouveau sur le banc des accusés ! first appeared on L'Est Républicain.

À Berrahal, le mal porte un nom : les coupures récurrentes d’électricité. Véritable malédiction, ces interruptions d’alimentation continuent d’avoir la peau dure, faisant vivre un calvaire aux habitants de cette commune située à une trentaine de kilomètres à l’ouest d’Annaba. Les locataires de l’antique Aïn Mokra, à l’image de ceux du quartier résidentiel Zerdazi du centre-ville, souffrent le martyr, notamment depuis l’arrivée de la saison des grandes chaleurs. Mais en réalité, le réseau semble « allergique » aux quatre saisons. Les coupures sont quasi permanentes, hiver comme été. Véritable point noir, le « phénomène » des pannes incessantes s’est généralisé à Berrahal. Mais c’est incontestablement le centre-ville qui demeure la plus affectée. Les raisons sont toujours les mêmes, laisse-t-on entendre du côté de la Société nationale de l’électricité et du gaz (Sonalgaz), à savoir les vols de câbles en cuivre à partir des armoires électriques. Toutefois, durant l’été, c’est la cigogne, qui vient nicher sur les pylônes électriques situés aux abords du lac Fetzara, qui se trouve sur le banc des accusés. Cet oiseau demeure le principal mis en cause dans la majorité des coupures. Pour les habitants, ce phénomène est devenu une obsession. « À chaque fois que le vent souffle, que la pluie tombe ou que la canicule frappe, la panne est automatique », se plaignent des commerçants. « Si elle survient en journée, l’électricité est souvent rétablie avant la fermeture de l’agence de Sonelgaz. Mais si la coupure a lieu après les heures de travail, il faut attendre le matin, parfois jusqu’à l’ouverture des écoles, pour que le courant revienne », dénoncent des locataires. Ceux-ci signalent que « ce sont les habitants qui paient les pots cassés, en passant des nuits entières dans l’obscurité, avec en prime des piqûres de moustiques, sans compter les dégâts occasionnés aux équipements électroménagers ».
B. Salah-Eddine
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