5e édition du Festival d’Annaba du Film Méditerranéen : La presse locale persona non grata
Le commissariat du Festival d’Annaba du Film Méditerranéen (FAFM) a donné mercredi le coup d’envoi de la 5e édition, une cérémonie que l’Est Républicain n’a pas couverte car ils sont nombreux les journalistes locaux qui ont été renvoyés du Théâtre Régional d’Annaba (TRA) par les agents de sécurité du Festival. En effet, après avoir récupéré leur […] The post 5e édition du Festival d’Annaba du Film Méditerranéen : La presse locale persona non grata first appeared on L'Est Républicain.

Le commissariat du Festival d’Annaba du Film Méditerranéen (FAFM) a donné mercredi le coup d’envoi de la 5e édition, une cérémonie que l’Est Républicain n’a pas couverte car ils sont nombreux les journalistes locaux qui ont été renvoyés du Théâtre Régional d’Annaba (TRA) par les agents de sécurité du Festival. En effet, après avoir récupéré leur accréditation auprès de la cellule de communication du Festival, plusieurs journalistes d’organes de presse d’Annaba se sont présentés au TRA Azzedine Medjoubi à 16h00, et ce, afin d’anticiper le début de l’événement et être sur place en avance, conformément aux impératifs du métier du journalisme. Quelques minutes après, un porte badge du Festival a chargé des agents de sécurité habillés en noir « d’escorter » les journalistes sur place à l’extérieur du TRA, derrière des barrières surveillées comme dans un enclos, car c’était un enclos ! Et par « escorter », il faut entendre que les journalistes ont été poussés vers les barrières par des « agents » brutaux, impolis, discourtois et qui en sont arrivés aux mains. Il y avait, cependant, d’autres journalistes sur place qui n’ont pas été concernés par cet incident, notamment d’Alger et ceux qui travaillent dans le staff du Festival, auxquels ont été remis des badges différents de ceux attribués aux localiers. Sollicitée, la chargée de presse du Festival, censée travailler avec les journalistes, était aux abonnés absents, ignorant les appels et les messages de ceux-ci concernant ce manque de respect sans précédent. Il faut souligner que durant les deux derniers mois, la presse locale a travaillé avec le commissariat du FAFM de manière hebdomadaire et parfois quotidienne, reprenant les communiqués de presse et faisant la promotion de cet événement phare de la wilaya d’Annaba. Une communication qui a subitement pris fin dès le jour « J ». Par ailleurs, alors que la cérémonie d’ouverture devait commencer à 17h30, aucun communiqué n’a été envoyé quant à un report pour 19h00. Ce manque de respect total envers les journalistes locaux et le métier de journaliste est révélateur d’une organisation et d’une communication en deçà de ce que le prestige d’un événement aux aspirations méditerranéennes exige. Néanmoins et malgré cet incident de trop, l’Est Républicain couvrira cet événement dans les prochains jours pour tenir la population informée et par respect à notre métier.
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